Critique Super 8

Image : L'image de cette édition de « Super 8 » profite du maximum de ce qu'on peut obtenir d'un DVD. Bien que le film soit, à la base, très sombre, l'image ese montre riche en détails, avec de belles nuances dans ses noirs. Les couleurs ressortent aussi merveilleusement et rien ne semble nuire à la vision du film. Du grand spectacle à la maison !

Son : La version française est d'un point de vue sonore de bonne qualité, mais le doublage ne parait pas vraiment naturel (certaines voix des gamins font vraiment étranges et semblent plus âgés). Le son en 5.1 est de très bonne facture avec des dialogues clairs et des envolées (en particulier dans le dernier acte) de toute beauté. Le déraillement du train sera aussi un passage particulièrement prenant.

Suppléments :

Pour commencer, nous avons droit à un commentaire audio de J.J. Abrams, du producteur Bryan Burk et du caméraman Larry Fong. Si les trois compères ont tendance à faire des louanges sur chacun des collaborateurs du film, ce commentaire audio (sous-titré français) se montre particulièrement instructif. On apprend par exemple que certains plans ont été tournés en RED alors que le film est en grande partie en 35 mn (il devient d'ailleurs remarquable de voir qu'on ne perçoit jamais la différence). Par ce commentaire audio, on apprend aussi que certains éléments sont truqués par ILM sans pour autant que ce soit des effets visibles. Il est même étonnant dans ce type de production d'entendre J.J. Abrams parfois critique envers lui-même signalant aux auditeurs des choses qu'il trouve non abouties, particulièrement sur une des scènes clés du film. Les interruptions de commentaire sont excessivement rares et découlent souvent de leur envie d'envoyer une question par Texto à Spielberg pour qu'il y réponde. Question qu'ils trouveront à poser à 1h21 du film et qui consiste à lui demander pourquoi il ne se prête jamais au jeu du commentaire audio. Mais la réponse  ne parviendra jamais. (Ils auraient pu au passage nous donner son numéro de téléphone, cela aurait suffi à nous rendre heureux).

Le rêve derrière Super 8 : Même s'il fut réalisé dans une optique promotionnelle, on ne peut nier la sincérité qui se dégage de ce segment de 15.40 minutes. J.J. Abrams partage avec nous ses souvenirs de jeune réalisateur (on découvre même quelques images de ses films en super 8), d'amitiés, et sa rencontre avec Spielberg.

Il vit : D'une durée de 11. 46 minutes, cette featurette dévoile essentiellement la conception du monstre. Des esquisses aux résultats finals à l'écran. On découvre aussi beaucoup de vidéos autour du set de tournage. Assez intéressant, cela même si on reste dans le domaine du promotionnel.