La Malédiction ► Anecdotes du film
Cette page rassemble les anecdotes du film La Malédiction, regroupées en différentes catégories.
Retour et actualisation d’un des grands classiques de l’horreur. (Anecdote)
Enorme succès de la Fox en 1976, La Malédiction a finalement attendu trente ans pour voir une nouvelle version réalisée. Auparavant, trois suites avaient vu le jour en 1978, 1981 et 1991. Après Richard Donner (SUPERMAN), c’est John Moore qui s’attaque cette fois-ci au scénario mythique de David Seltzer. A 36 ans, Moore réalise son troisième long-métrage après EN TERRITOIRE ENNEMI avec Owen Wilson et LE VOL DU PHOENIX, interprété notamment par Dennis Quaid. L’Irlandais s’affirme ainsi comme l’une des valeurs montantes d’Hollywood. Moore a choisi de rester fidèle au film d’origine, gardant plan par plan les scènes fameuses, à l’image de ce qu’a pu faire Gus Van Sant dans son remake de PSYCHO. Néanmoins, quelques actualisations ont été apportées. Ainsi le tsunami qui a ravagé l’Asie du Sud et l’explosion de la navette Columbia sont présentés comme des signes annonciateurs de l’arrivée de l’Antéchrist.
Un casting rôdé à l’exercice du film d’épouvante. (Anecdote)
Liev Schreiber, qui reprend le rôle de Robert Thorn, interprété à l’origine par Gregory Peck (LE PROCES PARADINE, MOBY DICK), a déjà joué dans plusieurs films du même genre. Il a ainsi incarné Cotton dans la série des SCREAM. LA MALEDICTION signe donc le retour aux sources pour le réalisateur de EVERYTHING IS ILLUMINATED. Mia Farrow, ancienne égérie de Woody Allen, s’était elle illustrée dans les années 70 grâce à son rôle glaçant dans ROSEMARY’S BABY, de Roman Polanski. Son interprétation de la nounou de Damien montre qu’elle n’a rien perdu de sa capacité horrifique. Formation thriller en revanche pour Julia Stiles qui a accédé à la célébrité avec la trilogie Jason Bourne.
So British (Anecdote)
Comme en 1976, la production a souhaité intégrer des acteurs britanniques dans la distribution. Ainsi David Thewlis (GANGSTER N°1, KINGDOM OF HEAVEN) reprend le rôle du journaliste incarné dans la version originale par David Warner (LA PLANETE DES SINGES, TITANIC), célèbre outre-manche. Autre natif de Grande-Bretagne, Pete Postlethwaite, qui incarne le père Brennan. Cet acteur, connu notamment pour ses rôles dans USUAL SUSPECTS ou encore ALIEN 3, est natif du Cheshire. John Moore s’est également attaché les services d’un de ses compatriotes, Michael Gambon, pour jouer le rôle de Bugenhagen.
La Malédiction, d’une époque à l’autre. (Anecdote)
Il y a trente ans, La Malédiction s’inscrivait dans l’énorme réussite des films d’horreur, lancée notamment trois ans plus tôt par l’Exorciste de William Friedkin. Plusieurs fois refusé, le script est finalement acheté par Warner avant que la Fox, et Alan Ladd Jr, ami de Richard Donner, ne l’acquièrent. Le scénario, très ésotérique à l’origine, est rapidement allégé. De nombreuses scènes de sorcellerie et autres apparitions surnaturelles ont ainsi été supprimées du script afin de rendre le film plus réaliste. Pas de maquillage et d’effets visuels trop spectaculaires non plus : la volonté de Richard Donner était de rendre si ce n’est probable, du moins plausible l’arrivée prochaine de Antéchrist. C’est pourquoi une fois le film en salles, plus d’un spectateur en est ressorti avec un sentiment de malaise.
La religion, thème sacré du film d’horreur (Anecdote)
Le choix des prédictions bibliques comme base de LA MALEDICTION correspondait à un renouveau chrétien puissant dans les années 70, après une décennie de forte remise en question de la religion chrétienne. L’idée d’un enfant incarnant le Mal est d’ailleurs venue d’un New Born Christian, Robert Munger, par ailleurs conseiller religieux sur le film, lors d’un dîner avec le producteur Harvey Bernhard. Cinq ans après, le nombre de bibles vendues outre atlantique avait été multiplié par trois. A l’heure actuelle, le mouvement chrétien traditionaliste a rarement été aussi puissant aux Etats-Unis, soutenant notamment l’administration Bush. D’où l’actualité sans cesse renouvelée des thèmes parcourant le film. Thèmes également récurrents dans de gros succès au box office comme DA VINCI CODE.
Le saviez-vous ? (Anecdote)
Harvey Stephens qui incarnait Damien dans la version originale du film apparaît également dans cette nouvelle version. Il joue le rôle d’un paparazzi lors d’une des premières scènes du film. Seamus Davey-Fitzpatrick ne savait pas durant le film qu’il incarnait le fils du Diable. « Trop jeune pour comprendre” selon l’équipe de tournage et les psychologues. Le rôle de Katherine Thorn était destiné à l’origine à Rachel Weisz (THE CONSTANT GARDENER). Mais l’actrice a dû décliner car elle était enceinte. Julia Stiles a été finalement recommandée par Mia Farrow.
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