Critique Le Voyageur #1 [2021]

Avis critique rédigé par Nathalie Z. le jeudi 2 septembre 2021 à 00h00

Découvrez un space opera mystique flamboyant !

We only find them when they’re dead est une nouvelle série de comics à ne pas manquer. Ce space opera mystique et grandiose d’Al Ewing (Les Vengeurs…) et Simone Di Meo (Tortues Ninjas & Power Rangers) est publié par Hi Comics et pose dès ce premier volet de nombreuses questions. En effet, le très beau premier tome intitulé Le Voyageur nous présente un monde un peu déroutant et mystérieux.

2367, aux confins de la galaxie. Dans ce futur lointain, l’humanité a épuisé toutes ses ressources, rien de surprenant, et ne doit sa survie qu’à l'exploitation de dieux morts immenses flottant dans l’espace. Ces cadavres gigantesques servent désormais de matière première par leur chair, par leur armure.

Le Vihan II est l’un des nombreux vaisseaux nécropsiques qui arpentent le cosmos dans l’espoir de trouver ces divinités providentielles. Comme tous les équipages, celui du capitaine Georges Malik a bien du mal à s’en sortir : le travail est dur, rapporte peu et extrêmement contrôlé. Vendre au marché noir peut coûter la vie de l’équipage entier. Sur site, les vaisseaux nécropsiques sont surveillés par des agents aux chasseurs armés qui n’hésitent pas à faire feu sur d’éventuels fuyards. On est plus proche de l’esclavage que de la vocation. Mais le ballet des morceaux de chairs découpés au laser et leur danse jusqu’aux cales des vaisseaux a quelque chose d’hypnotisant.

Malik cependant nourrit une obsession : pourquoi les dieux ne se révèlent-ils que lorsqu’ils sont morts ? Pour tenter de s’émanciper de ce système gangréné par les inégalités et la pauvreté, tout l’équipage s’embarque alors dans un périple sous haute tension à la recherche d'un dieu vivant. Des fous, pensez-vous ? Oui, il faut être fou pour fausser compagnie aux agents, surtout quand l’une d’entre elles a une sérieuse dent contre vous.

A l’aide de flashback, le scénariste pose un univers étrange et la vie du capitaine Malik. En 2323, Georges, encore enfant, se trouve à bord du Vihan, le vaisseau de sa mère, au milieu d'une flotte de vaisseaux nécropsiques. C'est la première fois qu'il voit le cadavre d'un dieu dans l'espace. Sa vie entière est guidée par le mystère de ces géants et par un drame affreux dont il n’a pas vraiment se remettre.

Les couleurs sont flamboyantes, superbes et l’ambiance à couper le souffle. C’est beau, surprenant mais laisse en suspens plein de questions sur cet univers, ces dieux et on ne peut qu’espérer une sortie rapide de la suite. Côté narration, les différents flashbacks, à différentes époques peuvent décontenancer et hâchent le récit mais l’histoire prend forme en fin de tome avec une résolution tragique digne des grandes épopées. Bref, un comics pour amateur de mysticisme, de space opéra et du trait effilé de Simone Di Meo.

 

 

La conclusion de à propos du Comics : Le Voyageur #1 [2021]

Auteur Nathalie Z.
89

Sublimes, les couleurs de cet album vont vous transporter dans un lointain futur où l’humain a fini de piller toutes les ressources. Désormais, il puise ses besoins sur les cadavres immenses d’anciens dieux dans l’espace, un travail ingrat réservé à quelques équipages de vaisseaux dont celui du capitaine Malik. Mais cette vie est dangereuse et notre héros est étrangement obsédé par ces dieux.

On a aimé

  • Les couleurs
  • L'ambiance
  • Le mystère autour de ces étranges dieux

On a moins bien aimé

  • L'histoire est amorcée mais de nombreuses questions se posent 

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