Critique Morrowind #3 [2002]
Avis critique rédigé par Nicolas L. le jeudi 9 février 2006 à 12h11
Le jeu de rôle, le vrai…
Quelques années après sa sortie, et en attendant la sortie prochaine du nouveau volet des Elder Scrolls, il m’arrive encore de temps en temps de me promener dans le monde de Morrowind, entre deux parties de MMORPG, histoire de me ressourcer dans le véritable monde du jeu de rôle, loin des boulets et des Kevin qui pourrissent la toile avec leurs dialogues SMS.
Morrowind, c’est tout d’abord une histoire d’immersion, plus que ne l’a jamais osé le faire les Baldur’s Gate, Neverwinter Night et autres Arcanum. Un sentiment de liberté d’action et d’autonomie qui peut, c’est vrai, déstabiliser dans un premier temps le néophyte. Mais je vous assure qu’en gardant son calme, on commence à s’y faire puis on ne peut plus s’en passer.
Dans Morrowind, contrairement au système de Bioware, il n’y a pas vraiment de création de personnage. On débute sa carrière au fond de la cale d’un bateau qui nous emmène vers une destination inconnue. Une fois sur place, un système de customisation permet de personnaliser son personnage en fonction de ses goûts, avec les limitations de conséquence. Une fois ceci fait, on vous laisse pénétrer de plein pied dans le grand monde de Morrowind.
C’est là que le jeu se démarque vraiment car la décision de vos actions futures ne dépend plus que de vous. Vous pouvez suivre la trame de la quête principale ou bien vous pouvez tout aussi bien choisir de remplir une des multitudes quêtes annexes qui garnissent le jeu et qui vous permettront de visiter ce monde gigantesque et varié. Au gré de vos aventures, vous allez acquérir de l’expérience en combattant un nombre considérable de PNJ belliqueux qui hante les cavernes, les zones sauvages et les donjons de Morrowind.
Un des aspects intéressants de Morrowind est la richesse des interactions avec les PNJ, chaque contact amène des discussions qui peuvent durer des plombes. Tout n’est pas intéressant, il faut bien choisir ce que l’on à dire, et on peut même influencer les dialogues avec des options d’attitude comme la menace ou la flatterie. Comme dans la vie ! Une autre chose très sympathique, c’est que votre attitude influence le déroulement du jeu, qui s’adapte à votre personnalité et à votre réputation. Ce qui entraîne que chaque nouvelle partie est quelque peu une histoire différente. Mais, de toutes manières, même sans démarrer le jeu, la durée de vie de Morrowind est très longue et vous passerez de très longues heures d’aventures avant d’en voir le bout.
L’interface du jeu est simple et intuitive, avec les fonctionnalités typiques de ce genre de jeu, qui comprennent l’affichage de la carte, des panneaux d’inventaire et les caractéristiques de votre personnage. La vue principale est en 3-D subjective, avec la présence uniquement de l’extrémité de vos mains et des objets qui y sont tenus. Au niveau du gameplay, pas de difficultés majeures, tout est intuitif et le système de combat est rapidement acquis. Il reste cependant un peu imprécis et les affrontements nécessitent un minimum de concentration sous peine de mort violente et rapide. Un des points faibles de jeu, assurément.
Du coté des graphismes, je suis assez mitigé, les décors et les paysages sont superbes et variés, et les monstres sont relativement bien imaginés. Je suis un peu plus réservé sur l’apparence des humains, un peu rigide et à la démarche pataude, et aussi sur la profondeur du champ de vision, assez faible. De plus, la richesse de ces graphismes entraînent que, pour profiter pleinement de ce jeu, vous devrez être équipé d’une machine assez performante – un P4 à 3GHz, 1G de ram, et une bonne graphique me semble un minimum – et à la parution du soft, tout n’avait pas été complètement débuggé. Il faudra veiller à télécharger des patches assez costauds.
Signalons également que ce jeu, déjà très riche, a bénéficié depuis sa sortie en 2002, de deux extensions très réussies, Tribunal et Bloodmoon, que j’essayerais de vous présenter le plus tôt possible.
La conclusion de Nicolas L. à propos du Jeu Vidéo : Morrowind #3 [2002]
Morrowind représente actuellement le jeu vidéo qui se rapproche le plus du jeu de rôle papier. L’absence de linéarité, malgré la présence d’une quête principale, et la taille considérable du monde, facilite grandement la sensation d’immersion. Et ce n’est pas quelques détails qui pourront gâcher la fête occasionnée par ces nombreuses heures de jeu aventureuses.
On a aimé
- Un monde gigantesque et varié
- Graphismes agréables
- Un gameplay immersif et riche en interactions
- Longue durée de vie
On a moins bien aimé
- Gourmand en ressources
- Patches indispensables
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