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Critique de la bande dessinée : Vendetta Neopolis 9 [2009], par Richard B.

Avis critique rédigé par Richard B. le samedi 6 juin 2009 à 18h43

Carmen mène sa Vendetta

À mon avis, du premier Tome des aventures de Carmen Mc Callum jusqu'à celui intitulé L'appel de Baïkonour , le duo Gess / Fred Duval a signé un sans-faute, la série allant même dans l'excellence. Puis est arrivé le huitième, celui qui allait devenir l’ultime album illustré par Gess. Un tome qui m'avait semblé assez inférieur aux autres, surtout visuellement, et laissé présager une certaine lassitude du dessinateur. Ce neuvième tome est donc pris en main par Emem (Matthieu Ménage) qui s'était déjà illustré sur la série idoles de 2005 à 2007. La question était donc double pour cette nouvelle aventure : Le dessinateur allait-il se montrait à la hauteur de la série ? Et surtout ce neuvième tome intitulé « Vendetta » allait-il se montrer supérieur au précédent ?

France, février 2056. Carmen Mc Callum semble être devenue la garde du corps d'un certain Pascal de Cambre, homme sous le coup d'une mise en examen pour 458 homicides involontaires. En fait, la belle Carmen voit en cette tâche une occasion rêvée pour se retrouver au même endroit que Dario Fulci… afin de l'éliminer. Une mission vengeresse qui va conduire Carmen à travailler contre son gré pour Transgenic. Faute de quoi la société la traquera sans répit, jusqu’à avoir sa tête sur un plateau.

Fred Duval avec Vendetta clos en quelques pages la vengeance de Carmen pour s'attaquer à une nouvelle mission avec son lot de traîtrises, de complots et d'action. Soit une formule que le scénariste connaît bien et maîtrise avec excellence. Cependant, allez savoir pourquoi, depuis le tome précédent, je ressens comme une perte de vitesse, comme si le scénariste, finalement, prenait plus de plaisir à raconter le passé de Carmen dans sa grandiose préquelle code Mc Callum que sur la série régulière. Sans que Vendettta soit un mauvais titre, Fred Duval nous a habitué à des histoires bien plus impressionnantes et dotées d’un rythme bien plus haletant.

Le départ de Gess m’attriste, je me rappelle l'énergie qu'il avait su apporter en particulier dans les grandes phases d'actions, et il est clair que du coup Emem, sur ce plan, paraît bien en retrait. Ce n'est pas que le dessinateur soit mauvais, bien au contraire, il possède une certaine assurance dans son trait, mais celui semble bien plus traditionnel et classique. Du coup, la superbe des séquences d'actions et le dynamisme de celles-ci, perçues grâce, entre autres, au trait de Gess, perdent énormément en efficacité, car il semble clair que Emem n'arrive pas encore à gérer ces moments avec autant d'aisance. Reste qu’il convient de laisser une chance au dessinateur, car il n'est jamais facile de rentrer dans une série qu'un autre avait su si bien signer de sa patte.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Vendetta Neopolis 9 [2009]

Auteur Richard B.
55

Vendetta marque un tournant dans la série Carmen, Gess ayant laissé sa place au dessinateur Ememn, une place qui ne semble pas facile à prendre, en particulier dans les phases d'action. C'est donc une Carmen visuellement, mais aussi narrativement, en retrait qui nous arrive. Un album pas forcément mauvais, mais qui se situe bien dans l'ombre de ce qu'on a pu vivre aux côtés de la séduisante Espagnole.

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