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Critique de la bande dessinée : La colére d'Ahés #1 [2000], par Nicolas L.

Avis critique rédigé par Nicolas L. le mardi 27 juillet 2010 à 17h34

La divine garce veut un Champion

Ahès, fille de Gradlon et gardienne d’Ys, est en colère contre les Humains, spécimens d’une race ingrate qui oublient l’Ancienne Tradition pour épouser le culte du Dieu Unique. Elle est décidé à changer les choses mais pour défendre sa cause, il lui faut un champion. Elle ordonne alors à Elaüm, esprit des airs et maître des sylphes de féconder la plus pure des humaines.
De cet accouplement naitra celui que la postérité connaitra sous le nom de Merlin !

Prolixe scénariste et avisé directeur de collection, Jean-Luc Istin est aujourd’hui une célébrité dans le milieu de la bande dessinée. Hors, il faut savoir que Le cycle de Merlin, et tout particulièrement ce premier tome édité en 2000 (chez Nucléa), revêt une importance toute particulière dans la carrière de l’artiste car il représente ses premiers  pas dans l’univers de la bande dessinée fantasy. Dans ce premier opus, Jean-Luc Istin nous présente, après une introduction destinée à nous exposer les origines du graal, la conception et l’initiation de Merlin, fils d’une humaine et d’un élémentaire. Des les premières pages, on remarque que le scénariste s’est approprié les légendes celtiques et en a fait usage comme matériau pour la construction d’une mythologie à la fois cohérente et moderne. En fait, plus qu’opérer un simple rafraichissement sur une légende bien connue et mille fois adaptée (avec le risque que cela consistait), le scénariste a tenté (et il y parvient en partie) de nous surprendre par un mélange de thématiques (fantastique, héroic-fantasy, folklore breton) et par l’introduction de détails, en se penchant sur le vécu des personnages, comme lorsqu’il s’attarde sur les déboires de Maëlle. L’intrigue n’est pour le moment  pas très dense, mais Istin pose ici les bases de l’œuvre en prenant son temps. Ce qui n’est finalement pas plus mal…

Justice est d’avouer que Jean-Luc Istin est bien épaulé par Eric Lambert qui fournit ici un ouvrage des plus satisfaisants. En effet, non seulement le dessinateur réussit à générer une ambiance collant parfaitement au style « heroic-fantasy » de l’histoire mais, de plus, il nous offre par moment des planches d’une grande beauté (page 25, page 28-29…). Parfois, c’est vrai, le trait est un petit peu quelconque mais cette impression est bien compensée par la présence de personnages vraiment très réussis comme Ahès, superbe et inquiétante créature, et le terrifiant dragon Afang. A noter une très agréable mise en couleur de Bruno Stambecco.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : La colére d'Ahés #1 [2000]

Auteur Nicolas L.
75

Premier opus d’un long cycle de dix tomes, La colère d’Ahès risque de surprendre (et décevoir ?) un peu les fans de légendes celtiques. En effet, Jean-Luc Istin, plutôt que nous offrir une énième version de l’histoire de Merlin et des dames du Lac, a opté pour les chemins de traverse. Aidé par le bon travail graphique d’Eric Lambert, il nous propose donc une mythologie remaniée, s’inspirant des légendes celtiques et du folklore breton, mais présentant des caractéristiques nettement plus fantasy.

On a aimé

  • Un mythe revisité
  • Des personnages saisissants
  • Une lecture agréable
  • Un dessin de qualité

On a moins bien aimé

  • Une intrigue manquant de densité

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