Critique Ghost [2017]

Le célèbre docteur Knizia est connu des joueurs pour ses dizaines de jeux, notamment ses jeux de cartes tel Zéro déjà paru chez Asyncron. Dans un format boite carrée noire pratique et pas cher (10 euros), Ghost se place parmi les petits jeux de cartes les moins chers du marché. Il est facile à prendre en main et cela dès 7 ans.

Osez pénétrer dans la maison hantée. Vous y trouverez des fantômes de toutes sortes, certains plus effrayants que d’autres. Gardez votre calme et sachez utiliser les ectoplasmes à votre avantage pour effrayer vos adversaires. Si les fantômes deviennent trop envahissants, utilisez l’effet miroir pour les renvoyer sur votre voisin ou profitez de la brume pour vous dissimuler. Surmontez votre peur pour ne pas fuir car, en fin de partie, celui ou celle qui sera le moins effrayé triomphera de la maison et de ses adversaires !

Vous l'avez compris, vous allez jouer des fantômes et tenter d'effrayer les autres joueurs !

Le matos : 60 cartes illustrées et de couleurs différentes, 16 tokens cartonnés pour compter les points (recto verso, soit 1 ou 3 points de frayeur), rien de superflu, de l'efficace dans une boite carrée facile transportable et assez costaud.

Comment comment joue-t-on ?

Le jeu est simple, le but est d'avoir le moins de points de frayeur en fin de partie, il va donc falloir faire peur à vos adversaires à coup de cartes fantomatiques. Chaque joueur commence avec un point de peur et 5 cartes. attention les points de pioche sont recto verso, les plus jeunes peuvent se faire avoir à les retourner.  Le reste des cartes forment une pioche. On joue dans le sens horaire, c'est important car le sens du jeu va varier au cours de la partie.

Le premier joueur crée une défausse en choisissant une carte de sa main et annonce le degré de frayeur de son fantôme (nombre de fantômes dessinés sur la carte, de 1 à 3), troix choix s'offrent alors au joueur suivant :
-il joue un fantôme d'une autre couleur (il existe 5 familles de fantômes : les banshees, les blops, les vilains, les frankies, les momies et les squelettes), et annonce le nouveau niveau de frayeur en additionant le précédent niveau de frayeur et le nombre de fantômes présents sur sa carte ;
-il joue un carte fantôme de la même couleur, de la même famile. dans ce cas il annonce le même score de frayeur suivi du mot miroir et la partie change de sens ! C'est fourbe mais c'est drôle ! Les plus jeunes en abusent !
-il joue une carte brume, annonce le même degré de frayeur et le tour passe au suivant, ouf, il l'a échappée belle !

Puis le joueur remet sa main à 5 cartes et le tour passe au suivant.

Mais attention le degré de frayeur ne peut pas dépasser 7 et ainsi la première option est vite limitée ! L'intérêt du jeu est justement d'arriver à 7 pour obliger les autres joueurs à utiliser l'effet miroir ou l'effet brume. 

Si le joueur ne peut ou ne veut pas jouer de carte, il prend alors un point de frayeur et récupère les cartes de la défausse devant lui (ça forme le tas des fantômes qui lui ont fait peur). Il doit alors relancer le jeu. Et lancer à son tour des fantômes contre ses traitres d'amis qui l'ont piégé !

La manche se termine lorsqu'un joueur commence son tour sans carte en main, on joue trois manches. Pour gagner, il faut avoir été intrépide et avoir accumulé le moins de points de frayeur !

Les parties sont rapides avec une moyenne de 20 minutes entre adultes, 30 minutes entre enfants de moins de 10 ans. On peut les enchainer sans problème, chaque joueur se rappellera qui lui a renvoyé le fantôme dans la figure la fois d'avant. c'est simple, facile et drôle. Les enfants rentrent aisément dans l'ambiance de ce jeu de pli fantomatique.