Critique LocoRoco Cocoreccho ! [2007]

A ses débuts, le Playstation Network de Sony se cherchait un peu avec néanmoins le souhait réel de proposer des expériences de jeu différentes comme c'est le cas avec LocoRoco Cocoreccho !.

A l'origine, LocoRoco est un jeu de 2005 exclusif à la PSP, première console portable de Sony qui est aussi l'éditeur du titre développé en interne dans son Japan Studio. Un jeu de plates-formes atypique aux graphismes colorés et à la musique sucrée conçue par le Japonais Tsutomu Kouno. Le concepteur poursuit le développement de sa saga naissante en préparant LocoRoco Cocoreccho ! destiné à sortir seulement en dématérialisé sur le jeune service online de Sony, le Playstation Network. Une adaptation très spéciale de son univers puisqu'à sa sortie en septembre 2007, le titre vendu 3 euros est décris comme un « écran de veille interactif »...

Il n'y a pas d'histoire dans ce jeu puisque vous incarnez un papillon dans un seul et vaste niveau ayant pour but de réveiller assez de LocoRoco pour voir la fin du jeu. Ce titre garde l'univers du jeu en mettant en scène ces adorables bouboules que sont les LocoRoco dans un vaste décors très coloré peuplé d'éléments mignons et de créatures attendrissantes. Rajoutez à cela la musique toujours aussi entraînante et quasi-enfantine pour que l'on reste en terrain connu. En gros, si vous avez adoré l'univers de LocoRoco alors vous êtes servi car c'est une adaptation à la lettre. Les changements sont plus à voir du côté du gameplay.

Comme il a été dit, on contrôle un papillon qui doit réveiller les LocoRoco en menant ceux déjà actifs prêts des endormis pour augmenter sa procession. Pour cela, il faudra marteler la touche rond pour les faire changer de direction car une fois réveillés, ils suivent d'eux-même un parcours prédéfini. Vous pourrez aussi interagir sur des éléments du décors en utilisant les propriétés gyroscopiques de la manette PS3. A vous de découvrir ce vaste niveau où se cachent 200 LocoRoco (il en faut 40 pour terminer le jeu) qu'il faudra débloquer en réalisant des énigmes et en ayant de la patience. En effet, l'ensemble s'avère peu intuitif car contrôler indirectement les créatures est frustrant et qu'il faut parfois vraiment marteler les boutons pour se faire obéir. De plus, il faut souvent attendre que les bestioles fassent leur parcours pour pouvoir les utiliser où l'on veut. Bref, même à petit prix, le jeu peine à convaincre et votre expérience sera à double tranchant : soit vous accrochez et il y a de quoi faire (pour trois euros) soit vous allez clairement vous sentir abandonné sur le côté de la route en profitant du titre à peine une petite heure...