Critique Miles Vorkosigan #5 [1992]

Avis critique rédigé par Manu B. le vendredi 20 janvier 2006 à 05h56

L'univers de Vorkosigan s'enrichit

« - Je suis affecté à la flotte spatiale ! s’exclama dans un cri de joie l’enseigne qui se trouvait le quatrième avant Miles dans la file d'attente. (Radieux, il parcourut à la hâte son ordre de mission, le feuillet de plastique tremblant légèrement entre ses mains.) Je suis nommé officier subalterne préposé à l’armement sur le croiseur impérial Commodore Vorhalas. Je dois me présenter immédiatement à l’astroport de la base de Tanery pour mon transfert orbital… »
Trois ans ont passé depuis ses dernières pérégrinations, Miles Vorkosigan, barrayaran, petit par la taille par rapport à tous ses camarades, mais grand par l’astuce et l’inventivité, vient de sortir de l’école militaire pour être affecté à son premier poste en temps qu’officier. Espérant être sur le navire spatial « Prince Serg », Miles se retrouve affecté… sur l’île Kyril, un endroit triste et glacial, une station météo, pour 6 mois environ, pour régler ses problèmes d’obéissance envers ses chefs. Il n’a qu’à se tenir tranquille et accepter patiemment les ordres. D’autant que le responsable de cette station n’est que le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être des plus académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?…
Le space 'op galactique. L'univers connu de Lois McMaster s'étend pour englober un certain nombre de planètes où les aventures de Indiana Vorkosigan vont l'amener à en fouler le pied. Toujours dans le même ton que le précédent opus, Mc Master Bujold donne à son personnage fétiche, une vie de jeune homme pour le moins mouvementée. Miles Vorkosigan se lit au deuxième degré, Miles faisait de temps en temps le pitre pour plaire aux filles ou bien pour se faire remarquer de son père. Le jeune homme semble avoir grandit, du moins pas physiquement car avec son mètre trente au milieu des colosses de un mètre quatre vingt, voire quatre vingt dix, il parait encore fluet et bien fragile! Et parfois on se demande s'il a grandit en maturité, au vu de certaines de ses réactions. Mais j'en reparlerai dans le volume suivant.
Alors Vorkosigan roman de gare ou non ? Je dirais que globalement non, car cette saga, si elle n'évite pas certains écueils grossiers, volontaires ou non, elle a le mérite de divertir son lectorat, ses groupies qu'elle a nombreuses. Le fait est que cette suite de roman est parfois inégale, du point de vue de certains lecteurs, comme moi par ailleurs. Cela est dû au public que l'auteur(e?) vise. Après avoir lu les trois quarts de ce cycle, j'ai tendance à penser que le style, le ton et le public visé n'est pas du tout le même. Après chacun y recherche ce qu'il a envie: l'évasion, le space opera, Miles et les filles, le petit blond à la chaussure noire ? A lire selon le besoin et l'envie.

La conclusion de à propos du Roman : Miles Vorkosigan #5 [1992]

Auteur Manu B.
70

Miles Vorkosigan est un roman agréable à lire. Ce n'est pas un grand roman, mais il est très divertissant. De toute façon, la Science Fiction n'est pas une littérature exclusivement destinée à dérouiller certaines zones corticales rarement utilisées, elle a aussi pour vocation de divertir le lecteur, lui permettre de s'évader. Le cycle Vorkosigan fait partie de cette catégorie.
Prix Hugo en 1991

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