Critique Le sépulcre des ombres #53 [1993]

Avis critique rédigé par Vincent L. le samedi 11 avril 2020 à 14h00

Le jour de la bête...

Voici le cinquante-troisième opus de la série Défis Fantastiques. Et oui, cinquante-trois. Celles et ceux qui ont bien suivi vont peut-être se dire qu'il manque le tome 52 dans cette série de chroniques. C'est vrai. La raison est simple : je ne le possède pas, donc je n'ai pas pu le jouer, donc je n'ai pas pu en faire la critique. Oui, la vie est une... Bref, tout cela pour vous dire qu'en lieu et place de La légende de Zagor, on se retrouve avec Le Sépulcre des Ombres qui, derrière une couverture bien immonde, contient la première création de Jonathan Green, qui reviendra par la suite avec Les chevaliers du destin et Le Pirate de l'Au-delà.

Le sépulcre des ombres réunit deux éléments que je considère dorénavant comme un défaut (ça n'était pas le cas au début, mais après plus de cinquante bouquin, ça le devient) : c'est un kill the sorcerer et c'est un one true path. Nous voilà donc parti pour buter le quarantième sorcier fou qui veut conquérir Titan, dans une quête ultra-balisée où chaque pas sortant du "bon" chemin sera sanctionné à plus ou moins court terme. Si le premier se devine à la simple lecture de la quatrième de couverture, le deuxième ne se dévoile qu'au fil des lectures infructueuses.

Les mages de Solani avaient tout récemment démontré qu'il était possible de faire une excellent one true path, mais Le sépulcre des Ombres n'en a visiblement tiré aucune leçon. L'aventure se situe dans la droite lignée de créations de Ian Livingstone : rigide, punitive et mal gérée en termes de difficulté. Les adeptes du die & retry vont adorer, personnellement, j'ai vite abandonné pour le faire une bonne fois pour toute, qui plus est en trichant sur tous les combats. Une fois prise dans sa globalité, l'aventure reste un bon gros morceau bien classique, pas inintéressant dans les péripéties qu'il propose, mais jamais transcendant.

Le livre a toutefois une vraie qualité qu'il serait dommage de passer sous silence : il est plutôt bien écrit. En termes d'ambiance et de rythme, Le sépulcre des ombres fonctionne bien. Et en dépit de tous ses défauts, on ne passe pas un moment désagréable une fois que l'on passe en mode roman. Le style de Jonathan Green m'avait déjà bien plu dans Le Pirate de l'Au-delà, et je l'ai retrouvé avec un certain plaisir dans sa première création. Ca rend cet opus un poil meilleur, mais pas transcendant malgré tout.

La conclusion de à propos du Livre-jeu : Le sépulcre des ombres #53 [1993]

Auteur Vincent L.
40

Retour vers le passé avec ce Sépulcre des ombres qui nous propose un bon vieux programme classique. Montagne de feu's style, Ian Livingstone's attitude, Le sépulcre des ombres réjouira celles et ceux qui adorent se prendre des dérouillées à répétition en espérant trouver la seule combinaison de paragraphe qui pourra les mener à la fin. Pour les autres (dont je fais partie), cet opus, sans être infame ou désagréable, n'a pas plus d'intérêt que ça...

On a aimé

  • Plutôt bien écrit,
  • Une bonne ambiance.

On a moins bien aimé

  • Un one true path,
  • Un kill the sorcerer,
  • Une difficulté mal dosée.

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