D-Start : apprenez le jeu de rôle en une heure !
3 questions à Fabien Fernandez, auteur du jeu...
Si les Editions du Matagot sont davantage connu pour les publications de jeux de plateau, leur catalogue contient tout de même quelques jeux de rôles (citons par exemple l'excellent Te Deum pour un Massacre, ou les futurs jeu adaptés d'Ecryme et des Chants de Loss). En cette rentrée, leur actualité est marquée par la parution d'un jeu de rôle ambitieux, D-Start, ou comment apprendre le jeu de rôle en une heure !
Découvrez le premier jeu de rôle intégralement prêt à jouer en une heure. Que vous soyez un débutant ou un rôliste confirmé, D-Start permet aux joueurs de se lancer dans une aventure haletante à l’ouverture de la boîte ! Les 10 scénarios proposés permettent de s’immerger dans des univers variés parmi les plus renommés de la pop culture. Avec une prise en main instantanée et des parties rapides, D-Start est un jeu inimitable qui constitue la parfaite introduction aux mécaniques du jeu de rôle, tout en proposant de prolonger l’expérience en créant vos propres personnages et aventures !
Conçu par Fabien Fernandez (Project : PELICAN), D-Start se veut être un outil d'initiation au jeu de rôle rapide et efficace. Il propose des parties dont la durée ne dépasse pas une heure se déroulant dans des univers inspirés des classiques de la pop-culture (dix scénarios sont proposés dans la boite d'initiation). Alors je vois d'ici là les quelques récalcitrants qui diront que des jeux de rôle d'initiation, ça a déjà été vu maintes et maintes fois. C'est vrai, sauf qu'ici, les Editions du Matagot ont visiblement décidé de mettre les petits plats dans les grands pour attirer le grand public.
D-Start est donc vendu sous un format boite (visuellement, c'est toujours plus parlant qu'un livre), et contient un nombre conséquent d'accessoires (écran, livret, fiches, 45 dés,...), bref, absolument tout ce qui est nécessaire pour jouer. Dans le format, on se trouve en présence d'un produit possédant toutes les caractéristiques formelles d'un jeu de plateau, soit l'idéal pour permettre aux nouveaux venus de franchir le pas. Et pour en savoir un peu plus, on a profité du week-end pour kidnapper Fabien Fernandez et lui faire avouer ses plus honteux secrets !
SFU : Comment est né le projet D-Start ?
Fabien Fernandez : Le jeu est né à la suite d'une demande d'un directeur de collection en littérature ado. Il voulait proposer un jeu de rôle pour les salons afin de faire jouer les ados dans les univers des romans de sa collection. Cet individu m'a mené en bateau durant un an avant que je contacte l'éditrice, qui n'avait jamais entendu parlé de ce projet et n'avait pas de budget à allouer à cela. Je suis donc reparti avec mon projet sous le bras. Mais comme j'avais bien playtesté (jusqu'au salon du livre jeunesse de Montreuil), je me suis dis que ça serait bien de tenter d'en faire un jeu pour amener les ados au jeu de rôle. J'ai réajusté mon projet et l'ai soumis à Matagot. Je suis arrivé avec des fichiers word et une idée assez classique à proposer en boutique. C'est l'éditeur qui a eut l'idée de la boite et la forme de son contenu. En conclusion, je dirais de ne pas bosser sans contrat et de faire confiance à ses éditeurs. Les miens actuels sont très biens.
SFU : Comment fonctionne le jeu ?
Fabien Fernandez : D-Start fonctionne avec des dés à 6 faces. Les blancs, sont les dés communs. Lors d'une action, on en lance autant qu'on a dans sa caractéristique Mental ou Physique. On lit immédiatement dessus si c'est un succès ou un échec. Pour une action facile il faut 1 succès, pour une moyenne 2, et pour une difficile 3. Ca, c'est la base. Ensuite, vous avez des avantages et désavantages qui ajoutent ou retranchent un succés à votre score final. Par exemple, Muscles sera un bonus pour soulever un poids important tandis que Myope donnera un malus pour fouiller une pièce. Enfin, il y a les Méta-dés. De base, on en donne 1 toutes les demi-heure de jeux. Mais aussi durant chaque situation stressante, comme rester discret, se battre, croiser un monstre, etc. Ca peut aller vite. Chacun de ces dés possède des face "compte double". C'est à dire soit cela ajoute 2 succès soit cela retire 2 succès au total (les dés blancs n'ont que des succès, ou rien). Avec les méta-dés, on peut dès lors tomber dans la réussite extraordinaire ou la catastrophe. L'idée est de dire que quand on est sous pression on se dépasse ou on panique totalement.
SFU : Quels sont les dix univers qui sont utilisés dans D-Start ?
Fabien Fernandez : Chaque scénario est un cadre différent avec des personnages prétirés qui vont avec. Chacun d'eux est fortement inspiré d'un univers connu comme celui de Star Wars, Harry Potter, 28 jours plus tard, Battle Royale, un film de Kung Fu, etc. L'idée est de proposer un univers qu'on n'ait pas (ou très peu) à expliquer pour une immersion immédiate. Avec ça, chaque joueur choisi un personnage : il y en a cinq par scénario : deux filles, deux garçons et un personnage androgyne ou non genré, ce qui permet à tout le monde de jouer et s'identifier rapidement. De plus, chaque scénario à sa propre petite règle spéciale. Par exemple, le scénario Les Cadets des Mousquetaires (inspiré d'Alexandre Dumas) permet à chaque joueur d'avoir une botte secrète pour les duels à l'épée, dans le scénario L'école de magie, chaque personnage possède un objet magique et des sorts qui lui sont propres ; toutefois, il est interdit de jeter des sorts, donc à chaque fois que la magie est utilisée, son magicien gagne un Méta-Dé.
D-Start est d'ores et déjà disponible au prix de 35€ dans toutes les bonnes boutiques spécialisées.
Publié le vendredi 22 septembre 2017 à 09h00
Source : Communiqué de presse
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