5 films directement adaptés de jeux de rôle
Petit classement 100% subjectif des films incontournables sur le sujet

Une petite curiosité pour les rolistes ce lundi, voici cinq jeux de rôle qui ont été officiellement adaptés au cinéma. Pourquoi cinq ? Et bien, simplement parce qu'il n'y en a que cinq en tout et pour tout... Et sinon, histoire d'être clair, on parle bien d'adaptation officielle. Vous ne trouverez donc pas dans cette liste un film comme le futur Bright qui, s'il a l'air de piller allègrement l'univers de Shadowrun, n'en est cependant pas une adaptation officielle. Voici donc 5 jeux de rôle adaptés (et classés par ordre alphabétique, juste pour ne pas froisser les sensibilités).

 

Donjons & dragons

Film réalisé par Courtney Solomon

Au royaume d'Izmer, les magiciens forment la caste dominante. Alors que la jeune impératrice Savina souhaite accorder l'égalité des droits à l'ensemble de ses sujets, le sinistre sorcier Profion projette de s'emparer du trône. Pour ce faire, il exhorte le conseil des sages à priver la souveraine de son sceptre, qui lui permet d'imposer sa volonté à l'armée toute-puissante des dragons d'or. L'un des fidèles conseillers de Savina suggère à cette dernière de se procurer sans tarder un autre bâton magique ayant les mêmes pouvoirs sur les dragons rouges. Informé par l'un de ses espions, Profion charge son bras droit, le terrible Damodar, de faire échouer ce plan par tous les moyens...

Donjons & Dragons est une série Z non assumée... Dès le début, on comprend qu'on est mal partis : une scène ridicule avec Jeremy Irons (qu'est-il venu faire là ??) et un dragon donne le ton. Et le reste sera à l'avenant : tous les poncifs de la fantasy vont être étalés : les voleurs, les mages, les princesses, les sceptres magiques et j'en passe... De la princesse très "Amidalesque" au voleur au grand coeur, du chef des bandits retors à souhait au nain grognon, de l'elfe (noire !) au grand méchant très méchant, rien ne sonne juste. LA référence en matière de navet ! (NDR : on n'avait pas encore vu le deuxième volet à l'époque de cette critique).

 

Donjons & Dragons 2 : La puissance suprême

Film réalisé par Gerry Lively

Il porte une armure de dragon, un mystérieux homme vêtu de noir brave les flammes dans un sanctuaire gardé par des statues antiques qui représentent l'eau, la terre, le vent et le feu afin de prendre possession de l'orbe noir élémentaire. En touchant la surface brillante de l'orbe, sa peau ravagée par la lèpre et son corps délabré redeviennent sains, sa vraie nature est révélée. Le sorcier démonique Damodar. En prenant possession du pouvoir de l'orbe, Damodar invoque le dragon noir, déité de toutes les créatures maléfiques, d'apporter la vengeance à la nouvelle lune contre le royaume d'Izmir qui se situe au pied de la montagne.

Donjons et Dragons 2 est un ratage total. Un nanar télévisuel sorti en salle dans l’Hexagone pour on ne sait quelle raison, et qui est sans aucun doute aussi nul qu’un certain film avec Totofe Lambert en célèbre gaulois. Cependant, pris au dixième degré, cette accumulation dantesque de mauvaise interprétation, pitoyables effets spéciaux et costumes nases, peut devenir une irrésistible comédie, un Sacré Graal involontaire. (Lire la critique complète)

 

Donjons & Dragons 3 : Le Livre des Ténèbres

Film réalisé par Gerry Lively

À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.

En s’exilant en Grande-Bretagne pour réaliser ce troisième film de la franchise Donjons & Dragons, Gerry Lively a eu une bonne idée. Non pas que le métrage soit bon, mais il est nettement plus réussi que le précédent et, dans le fond, moins mauvais que le nanar friqué de Solomon. Assez fidèle à l’univers D&D, il compense son scénario simpliste, ses personnages foireux et ses dialogues débiles par quelques séquences bien sympathiques, qui font de cette modeste production un spectacle finalement regardable. (Lire la critique complète)

 

The Mutant Chronicles

Film réalisé par Simon Hunter

Constantine est à la tête d'une organisation des Nations-Unies, gérée par quatre pays régis par d'énormes corporations qui ont pillé les ressources naturelles de la Terre. Lorsqu'une armée extra-terrestre, les NecroMutants, organise une guerre contre les humains pour s'approprier le peu qu'il reste à prendre sur Terre, Constantine envisage de quitter la planète avec quelques proches et de la faire exploser pour qu'elle ne tombe jamais aux mains de l'ennemi. Mais le Major Mitch Hunter du corps des marines qui mène la rébellion humaine s'avère être aux antipodes de Constantine.

Quel dommage que le scénario de Mutant Chronicles ne soit pas à la hauteur de la performance technique. Après Dungeons & Dragons, voilà un nouvel univers de jeu de rôle malmené par son adaptation cinématographique, à croire qu’il pèse sur ce hobby une malédiction. Heureusement, le film n’est pas aussi mauvais que les deux volets s’inspirant de l’univers D&D. On peut même par moment le trouver fun et bien nerveux, avec des déchainements gores (sang numérique) assez jouissifs. (Voir la critique complète).

 

Midnight Chronicles

Film réalisé par Christian T. Petersen

Envoyé dans la petite ville de Blackweir pour enquêter sur la disparition d'un prêtre, un Mag Kiln, un légat surpuissant, découvre sur place le passé proscrit de la ville, mais aussi la force maléfique qui grandit en lui...

Malgré tous ces défauts précités qui font de Midnight Chronicles un spectacle se situant à la limite de l’amateurisme, le film est loin d’être mauvais. En effet, même si l’on sourit à la perfectibilité des effets spéciaux et si l’on peut s’indigner du jeu très approximatif de certains comédiens, la richesse du scénario suffit à nous tenir accroché au déroulement de l’intrigue. L’équipe de Christian T. Petersen a tenu, avant tout, à faire plaisir aux fans en respectant le plus possible le background du jeu de rôle. Comme j’en fait partie, j’ai apprécié la démarche. (Lire la critique du jeu)

 

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Auteur : Vincent L.
Publié le lundi 4 décembre 2017 à 14h00

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