5 films avec Sam Neill
Petit classement 100% subjectif des films incontournables sur le sujet...

On vous a demandé sur notre page facebook quels étaient les rôles les plus marquant de Sam Neill dans les genre SF/Fantastique. Le vote fut serré, très serré, et voici ce qu'il en ressort !

 

1/Alan Grant dans Jurassic Park

Film réalisé par Steven Spielberg

Dans une île au large du Costa Rica, le milliardaire John Hammond s’apprête à ouvrir un parc d’attractions inédit. Il est en effet peuplé de dinosaures bien vivants, identiques à ceux des temps préhistoriques. Afin d’avoir l’accord des assureurs et l’autorisation d’accueillir le public, Hammond sollicite la caution de deux paléontologues, Alan Grant et Ellie Sattler.

Un film référence dans le domaine de l’avancée numérique. Un film très efficace, à un scénario bien élaboré, bien léger cependant par rapport au roman dont le film est tiré. Jurassic Park, que l’on aime ou pas, fait indéniablement parti des classiques.

 

2/John Trent dans L'Antre de la folie

Film réalisé par John Carpenter

Spécialiste incontesté du roman d'épouvante, Sutter Cane est devenu une idole. Une foule de lecteurs attend avec une impatience hystérique son nouveau roman : L'antre de la folie... Alors que les éditeurs s'apprêtent à le publier, l'auteur disparaît mystérieusement. Harglow, propriétaire de la maison d'édition, charge John Trent, un inspecteur d'une compagnie d'assurance, et Linda Styles, une employée, de retrouver Cane d'urgence. En parcourant ses livres, ils découvrent peu à peu des indices. L'enquête les conduit à Hobb's End.​

L’antre de la folie est une œuvre à tiroirs, faussement simpliste, une sorte de Vidéodrome de la littérature. Avec ce film, Carpenter sort de la série B et s’essaye à la métaphysique, en gardant une certaine distance par l’utilisation de l’humour et du second degré. Je pense qu’il faut le visionner plusieurs fois avant de porter un jugement définitif, car le considérer comme un simple film d’horreur est trop restrictif.

 

3/Damien Thorn dans La Malédiction Finale

Film réalisé par Graham Baker

1982. Damien Thorn, l’enfant du Diable, a atteint l’âge adulte et s’apprête à mener son ultime combat contre l’émissaire de Dieu, le « Second Nazaréen », dont la naissance, annoncée par l’alignement rarissime de trois étoiles, doit avoir lieu en Grande-Bretagne le 24 mars. Tout en gardant la direction de la puissante multinationale Thorn Industries, Damien se lance donc dans la politique.​

La Malédiction Finale offre une conclusion correcte à la trilogie "Damien Thorn". Si le film n'arrive jamais à la hauteur du premier volet en terme d'angoisse, et s'il est plombé par une happy-end peu cohérente, il n'en demeure pas moins une sympathique série B très sympathique à regarder.

 

4/William Weir dans Event Horizon

Film réalisé par Paul W. S. Anderson

L'Event Horizon est le premier vaisseau spatial construit par l'homme capable de voyager plus vite que la lumière. Son nouveau mode de propulsion, basé sur une pliure de l'espace temps, doit permettre à l'homme de quitter les limites du système solaire et de s'élancer vers de lointaines étoiles. Mais le vaisseau révolutionnaire se volatilise lors de son premier saut, sans laisser de traces... 7 années plus tard, en 2047, le vaisseau réapparaît soudainement, muet comme une tombe, en orbite autour de Neptune. Une équipe de sauvetage est envoyée à lui pour investigation. A bord se trouve le Docteur Weir, concepteur de l'Event Horizon, un homme hanté par le souvenir de la mort de sa femme. Que s'est il passé durant les 7 années ou le vaisseau a disparu ? Et surtout où est il allé ? Qu'est il advenu de l'équipage ?

Malgré un dénouement un peu poussif, Event Horizon est un film très fréquentable, et prouve que l'idée de transposer dans l'espace une bonne vieille histoire de maison hantée pouvait se révéler judicieuse...  On ne peut que regretter que cette solide série B nous ait été livré dans une version édulcorée. Un bon paquet du métrage originel (plus de 20 minutes si l'on en croit les rumeurs) est en effet resté sur le carreau, victime de l'auto censure du studio. ​

 

5/Bromley dans Daybreakers

Film réalisé par Michael et Peter Spierig

En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et oeuvre sans relâche à la mise au point d'un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d'hommes. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d'un savoir que vampires et humains veulent s'approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d'un affrontement absolu dont l'enjeu décidera de l'avenir des deux espèces...

Daybreakers apparaît comme un sympathique ratage laissant parfois un goût amer dans la bouche du fantasticophile. L’idée de base est en effet excellente, propice au développement d’un univers riche et original, et au lieu de cela, les frères Spierig nous proposent ici un spectacle brouillon, fourmillant d’incohérence, mal rythmé, brûlant dans le vide les multiples cartouches dont le thème les avait pourvues. De plus, entrainés dans ce maelstrom de médiocrité, les comédiens sont pour la plupart du temps à la dérive, avec un jeu qui reflète le manque de maitrise des réalisateurs. Le résultat n’est pas catastrophique, loin de là, mais le potentiel à exploiter était si fort qu’il ne peut générer que des regrets.

 

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Auteur : Vincent L.
Publié le lundi 5 février 2018 à 14h00

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