Interview du couple Hamimi, les auteurs de Cthulhu No Kami !
Cthulhu No Kami un JdR ésotérique ?
Alors que Cthulhu No Kami est actuellement en cours de financement participatif sur la plateforme GameOn TableTop par là, j'ai eu le privilège de pouvoir interviewer ses auteurs Alicia et Raphaël Hamimi lors de la convention OctoGônes ! Ils ont donné naissance à un jeu de rôle (JdR) original mêlant les différentes ères nippones avec une vision exotique et orientale du Mythe de Cthulhu qui dépaysera les joueurs !
SFU: Bonjour Alicia et Raphael HAMIMI merci de vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaitraient pas.
AH: Bonjour Nurthor. J’ai 33 ans. J’adore le « fantastique » sous toutes ses formes : cinéma, écriture, lecture, etc... J’ai toujours eu une imagination fertile et prolifique depuis que je suis toute petite. Je me passionne pour tous les mythes, légendes, religions et spiritualités à travers le monde.
J’ai exercé différents métiers dans ma vie : graphiste, illustratrice, écrivaine et même l’éleveuse de chat sphynx (vous savez ceux sans poils !!). Depuis quelques années, je pratique les arts ésotériques pour aider les gens sous plusieurs formes comme le développement de soi.
RH: Bonjour Nurthor. J’ai 36 ans. Dans la vrai vie (s’il y’en a une), je suis Kiné. Mais j’ai toujours été passionné par le monde de l’imaginaire et j’aurai adoré travailler dans le cinéma, la fiction audiovisuelle (genre Le Trône de Fer, Star Wars, Stranger Things, les Goonies, etc...). J’adore les histoires et rêver quand je vois un film. Le jeu de rôle est arrivé il y’a une dizaine d’année dans ma vie grâce Alicia qui m’a initié. En effet, à l’époque, j’avais une vision étriquée et biaisée par les médias d’antan. J’imaginais que les gens allaient se battre dans la forêt avec des épées en bois. [rires] Mais j’ai découvert un monde sans limite et fait certaines belles rencontres. Le jeu de rôle m’a enrichi sur plusieurs domaines dont la confiance en moi. Le JdR comble aujourd’hui la partie créative que je n’ai pas forcement dans mon activité professionnelle. Alicia m’embarque souvent dans de nouvelles aventures. Même si je suis cartésien à la base, je ne peux nier l’inexplicable et son métier m’a ouvert les yeux sur une manière totalement nouvelle d’appréhender la vie. Je m’amuse à penser que je suis un peu à Ed ce qu’elle est à Lorraine Warren à notre petite échelle.
SFU: Cthulhu No Kami est un projet participatif qui se termine dans quelques jours sur gameone tabletop ! Un joli nom mais de quoi s'agit-il ? Donnez-nous quelques exemples concrets.
AH: . Cthulhu No Kami est la combinaison de 2 mondes qui semblaient complémentaires mais qui n’avaient jamais été associé. Il suffit d’imaginer Cthulhu sortant de l’eau au Soleil Levant (blague). Sans rire, ces 2 mondes s’enrichissent et viennent créer un univers riche étonnant. Ici la lutte contre l’indicible du Le Mythe de Cthulhu se retrouvent au-delà du monde des vivants et continuent dans celui des Yokai et des autres plans d’existence qui vont au-delà de ce que la conscience humaine peut concevoir. Les créatures ne sont pas bonnes ou mauvaises, classées de façon manichéenne comme en occident. Elles sont des créatures ésotériques ni bonnes ou mauvaises mais influencées par leur vécu et leur environnement. Il sera donc possible aux personnages dans les scénarios en fonction de leurs actions et de leur cohésion de groupe d'interagir avec elles, éventuellement de discuter et d’influencer ces créatures en influençant leur environnement.
RH : Il reste encore une vingtaine de jours. Déjà, je voulais remercier tous les souscripteurs permettent de faire de notre projet, le leur en l’améliorant et en enrichissant sa qualité et son contenu grâce aux paliers franchis (on est à 450% dans le financement). Dans son titre, on résume totalement le sens du jeu. Cthulhu No Kami se traduit par « Dieu Cthulhu » ou les « Dieux de Cthulhu ». Il y a des millions de Kami et de yokai au Japon. Ce pays est doté d’un bestiaire et d’un folklore extrêmement riche. Comment se fait-il que les Japonais aient une telle richesse concernant ces êtres mystérieux ?
De plus de par leur vision animiste d’appréhender le surnaturel par le shintoïsme, il semblait particulièrement intéressant de voir ce que pourraient vivre des joueurs dans un monde ou le Mythe du Maître de Providence était intimement lié. Ici on apporte un autre point de vue sur le mythe des Grands Anciens et non une déclinaison de nouvelles aventures de l’université Miskatonic dans un pays « exotique ». Les joueurs pourront interagir voire échanger avec les créatures. Cthulhu No Kami donne au MJ la possibilité d’une approche nouvelle, non occidentale, des créatures du Mythe de Cthulhu.
Dans Cthulhu No Kami, ces deux mondes sont complémentaires et se nourrissent l’un de l’autre. Il est difficile d’en dire plus sans faire des révélations sur le background du jeu. Mais sachez que le folklore japonais pourrait n'être que la partie visible de l’iceberg de l’indicible.
SFU: Comment est nait ce projet ? Comment êtes-vous venu travailler sur ce projet ?
AH : Avec Raphael, on a une profonde affinité pour la culture japonaise. De plus, etant très épris des nouvelles d'Howard Phillips Lovecraft, on a commencé à faire des recherches sur ces deux mondes pour mieux les regrouper et travailler l’aspect ésotérique ancestral japonais à travers le mythe lovecraftien.
RH: Après avoir vu les différents suppléments de l'Appel de Cthulhu, on s’est rendu compte que l’Asie était quasiment ignorée et encore plus le Japon, à part Secret of Japan et quelques scenarios qui à mon avis ne reflète pas la singularité du Japon. A force de recherche, on s’est vite rendu compte qu’on ne pouvait pas mieux rendre hommage au Japon en lui dediant ce jeu.
AH : En effet pour rebondir sur ce que dit Raphael, le PNJ majeur du jeu est le Japon lui-même (ce qu’on retrouve même dans les secrets du jeu).
SFU : Est-ce un vieux projet ? Combien de temps prend un projet comme celui-ci ?
AH: Il commence à être assez ancien. Cela fait 5 ans que nous travaillons dessus. Nous sommes fiers de voir l’engouement que suscite le jeu. Déjà pour faire les choses dans les règles, on a contacté différents acteurs du milieu (éditeurs de roman, de JdR) pour savoir ce qui était libre de droit. On s’est vite rendu compte que personne ne savait vraiment ce qu’il en était. Puis Raphael a contacté Jeff Richard, Mike Mason et Michael O'Brien pour savoir ce qui appartenait réellement à la License. Par exemple, on a appris qu’aucune référence de près ou de loin ne doit être fait par rapport aux écrits de Chaosium. Puis j’ai décidé de sortir mes bouquins écrits uniquement par Howard Phillips Lovecraft et de répertorier dans un fichier tout ce qui est de lui. Après il y a le travail créatif.
RH: En effet, Cthulhu No Kami est une création originale française et avec Benjamin Ott (le 3e à l’initiative du projet) on a essayé de se voir au moins Un weekend par mois pour faire des réunions. Il nous est arrivé d’enchainer 10 à 15 heures de travail pour poser les bases de la mythologie du jeu, le bestiaire, les sociétés secrètes, bref le background de l’univers. Et je ne vous raconte pas les tests de parties, ou de mécanique de jeu. Mais ça a toujours été dans la bonne humeur et la convivialité. Donc oui on peut dire qu’un projet comme lui prend du temps et beaucoup de recherche car on se base aussi sur l’histoire et tout ce qui se rapproche à une culture plus ou moins à l’opposé de notre mode de vie.
SFU : Que propose à ce jour votre projet ? Avez-vous un pallier mystère ou secret ?
AH: je laisserai répondre Raphael qui est le chef de projet.
RH: La gamme se compose de : La voie du Héros (le livre de base avec tout ce que le joueurs peut trouver sur la vie au Japon, un résumé des cadres de jeu, les règles complètes en Chroniques Oubliées), la voie du Sensei (le livre des secrets avec magies, parchemins, objets mystiques, voies magiques, une soixantaine de sort, beaucoup de créatures, légendes urbaines, etc.), 5 cadres de jeu (heain ,edo, meiji, showa, moderne), un recueil de 5 scenarii qui a été débloqué, l’écran avec une aide pour jouer un hybride profond, le kit du héros (aide pour permettre une immersion facilité pour le joueurs), la balance karmique et ses jetons de Haji et Giri. Les 5 setting comprennent une nouvelle, une description du mode de vie, une description de Tokyo et d’un lieu emblématique de l’ère de jeu, des compléments de règles (profils, voies, équipement, etc.), les secrets à cette époque et un scenario qui a été débloqué. Les cadres sont passés grâce aux souscripteurs de 64 pages à environ 90 si je ne me trompe pas.
On a encore des paliers non dévoilés comme un setting pour jouer pendant la période du tremblement de terre de Tokyo de 1923 : un parfait bac à sable pour les joueurs et le MJ.
SFU: Avez-vous constitué une équipe ? Si oui qui la compose ? Comment vous êtes-vous réparti le travail ? Lequel de vous deux produits le plus et/ou le plus vite ?
AH: Raphael et moi avons contacté des personnes confirmées qui apporteraient une tonalité différente et sa vision. Nous nous sommes reparti le travail en fonction de nos secteurs de prédilection. Ayant une expérience dans l’ésotérisme, ce métier m’a amené à rencontrer des situations qui ont enrichi mes connaissances sur les créatures imaginaires…ou pas. Ce savoir m’a permis de développer l’aspect surnaturel, le bestiaire ainsi que les voies de Magie associés de Cthulhu No Kami
Entre nous deux, vu qu’on se voit souvent…Il n’y a pas de notion de rapidité. Personnellement je travaille la nuit et sur des périodes plus courtes mais intensivement. Raphael travaille sur la longueur plus régulièrement.
RH: Pour nous Cthulhu No Kami est avant tout une aventure humaine et amicale. Je sais qu’il ne faut pas forcement mélanger les deux mais avec Alicia on aime travailler avec des personnes qu’on apprécie.
Dans l’équipe on trouve aussi :
Benjamin Ott (auteur sur Byzance An 800) qui nous a rejoint rapidement. C’est avec lui qu’on a bâti l’univers et posé les bases de règles supplémentaires.
Guillaume Dequeker qui s’occupe de la lecture technique des créatures, voies, équipements, etc.
Christophe Rosati qui a écrit une nouvelle par cadre pour donner une tonalité, une couleur à chacun. Il a permis de consolider notre mythologie.
Shendor qui a apporté sa vision des Profonds
Eric Dubourg (Byzanxce an 800) qui a fait quelques textes additionnels de contexte.
Benjamin Diebling (réalisateur chez Quantic Dram sur Detroit becomes human, et auteur sur Tales from the loop, Crimes 2ème édition, Les Ombres d'Esteren) a écrit 2 scenarios liés et sa vision surprenante du mythe et d’un aspect tout à fait singulier des arts.
SFU: Vous offrez la possibilité de jouer à Cthulhu dans les différentes ères du Japon. Merci de nous préciser lesquelles ? Avez-vous chacun une préférence pour une période particulière et est-ce celle sur laquelle vous écrivez ?
RH: Les voici en quelques phrases
Héian : Le Japon antique est marqué par l’importance du mysticisme regroupé autour de la capitale impériale Heian Kyo. Dans ce cadre de jeu, les Eiyû (PJ) sont au centre de jeux de cours, d’aventures mystique où la Maho (magie) a une place prédominante et épique, entre Haut faits historiques et légendes.
Edo : Le Japon du temps des Samourai. Est-ce que le code du samourai pourra prévaloir sur les peurs humaines et permettre aux Eiyû d’aller au-delà de leur peur les plus sombres dans les intrigues politiques et sur les champs de batailles ? Le folklore (yurei, yokai, etc.) omniprésent est une entrave aux croyances pour les nouveaux dieux venus des étoiles.
Meiji : Le Japon au XIXe siècle pendant sa révolution industrielle. Le temps de samourai est revolu et appartient au passé avec l’interdiction du port du Katana. Entre tradition et modernisme, les Eiyû doivent gérer ce « choc » culturel qui pourraient pour certains les affaiblir dans leur appréhension de leurs craintes les plus inavouées. L’horreur cosmique pourrait quant à elle n’être que plus renforcée dans cette période de transition où la recherche d’un savoir « étranger » et inconnu ne peut qu’attiser les plus curieux en dépit de perdre leurs esprits.
Showa : Sciences, progrès militaires, expériences va pousser l’humain dans sa quête de savoir à commettre des déviances qui mèneront aux exactions de la sinistre unité 731 comme l’expérimentation humaine, et autres crimes de guerres. Le savoir cosmique transmis par les Grands Anciens devient un outil qui démontrera que l’horreur humaine peut atteindre un paroxysme aussi important que celle de l’incompréhensible face à l’immensité et aux monstruosité venus d’ailleurs.
Moderne : Le Japon au XXIe siècle entre dans une nouvelle ère. Les japonais sont dans une société qui entre image et travail sont totalement fondus dans la masse sociétale. Le temps des cultes antiques est fini pour les Forces du Mythe, les agents de ces forces cosmiques se cachent dans les hautes sphères du pouvoirs (zaibatsu, politique, etc.) pour asservir ce peuple et prendre l’ascendant pour mener à bien leur plan de Réveil des Grand Anciens.
AH: J’ai une préférence pour Heian pour 2 raisons. La première est l’aspect plus épique associée à l’univers des exorcistes qui était présent à la cour. La 2e est la vision du Japon qu’on peut retrouver dans la retranscription des plus beaux longs métrages des studios Ghibli (paysage et créature)
RH : Je rejoins Alicia, J’adore le côté fantasmé, mystique et légendaire de ce cadre. J’ai une passion pour l’onmyoji Abe No Seimei (une sorte d’exorciste pour simplifier) qui vivait à cette période.
SFU : Pourquoi le choix du système de jeu Chroniques Oubliées ? Était-il imposé par l’éditeur Dead Crows ? Vous proposerez en pdf les données techniques pour jouer avec la version 6 ou 7 de Cthulhu de Edge de manière complète ?
AH: Je laisse le cote des règles a Raphaël. Je suis plus narrativiste que simulationniste. Bien que je trouve que CO est très fluide et adapté au jeu
RH: Le CO est un système simple, intuitif, dynamique, permettant un accès aisé à l’initiation tout en ne dépaysant pas les rolistes aguerris. Nous avons essayé de prendre en compte les retours de Chroniques Oubliées Cthulhu pour développer l’épouvante, la folie (avec des pathologies spécifiques au Japon), l’équilibre mental (avec la caractéristique Volonté), l’études des sources occultes et l’investigation au sens large. En tout cas, nous on adore et on pense qu'en termes de gameplay et d'ambiance de jeu ce système correspond parfaitement à Cthulhu no Kami (avec quelques aménagements pour coller à l’ambiance du jeu). Un PDF sera proposé avec une adaptation pour la V7 de Call of Cthulhu et sera donc aussi compatible V6 avec des ajustements mineurs. Mais il faudra les règles de EDGE.
SFU: Citez nous quelques exemples d’investigateurs par époque que les joueurs pourront incarner?
AH: Mes préférés sont ceux qui se rapportent à l’univers fantastique ou féminin voire les deux : La Geisha, la Miko, les chasseurs de Yokai, l’onmyoji.
RH: Yakuza, miko, prêtre bouddhiste, prêtre shinto, daimyo, mangaka, gothic Lolita, samouraï, chasseur de mushi, rônin, militaire, col blanc, policier, etc... Il sera également possible aux joueurs d'interpréter des êtres hybrides qui pourront avoir pour objectif de devenir entièrement profond !
Ça vous donne un petit éventail de ce qui est jouable.
SFU : Pour CO avez-vous inventé de nouvelles mécaniques de jeu, de nouvelles classes de personnages et de nouvelles voies ? De même pour Cthulhu v6 ou 7 avez-vous apportez des adaptations ?
AH: Je laisse Raphael les expliquer
RH: On a fait 33 voies quasiment toutes inédites ainsi que de nouveaux profils et de nouvelles mécaniques de jeu :
Pour CO Nous avons :
- Créé et adapté des voies par pour coller le plus possible aux profils proposés dans une versions inédite. Cthulhu no Kami est avant tout un jeu d’ambiance et d’investigation, cependant nous n’avons pas oublié le coté épique que peuvent revêtir certains personnages (samouraï) ou mystique et magique comme les Onmyoji et autres chasseurs de Yokai.
- Introduit le Ki : Le Ki représente en quelques sortes une « résistance psychique ». Ce modificateur à la Résistance mentale évolue en cours de partie selon les actions des Eiyû.
- Développé le Karma du groupe : Cette jauge dont la gestion appartient au Sensei permet de gérer avec des points de Giri (obligations) et de Haji (honte), les actions et comportement des Eiyû. Il est ainsi possible de gagner un à plusieurs points de Giri/Haji selon les situations. Dès qu’un certain nombre de points sont collectés dans une des deux catégories, le groupe de Eiyû gagne ou perd 1 point de Ki. Cette balance a aussi un impact sur l’environnement et les entités rencontrées.
- Trait Mythos : désignant la perception du Mythe et sa connaissance. Il peut s’acquérir selon les évènements rencontrés.
Pour la V7, on retrouve déjà ces notions de Ki, karma de groupe et autres compétences
SFU: Combien de scénarios pour chaque époque proposez-vous ? Quel est (chacun de vous 2) ton scénario préféré et pourquoi sans trop spoiler ?
RH : 11 scenario pour le moment et environ 2 par époque.
AH: L’égaré du port où une futakuchi onna, créature du mythe japonais corrompue par l’occidentalisation
RH: Celui du Setting Showa où les joueurs jouent des geishas face à l’horreur là où on l’attend le moins.
SFU: Jouez-vous ? Si oui faites-vous jouer les scénarios que vos écrivez ou acceptez entre amis en club ou en salon/convention ?
AH: Moi je suis joueuse principalement. Pendant le test de mes scenarii, j’assiste à la partie. Lorsque ce sont ceux des autres auteurs, ils m’arrivent de les playtester. On teste au moins 3 fois les scenarios avec des modalités différentes.
RH: On a une table de réguliers mais je les fais tourner sur conventions comme OctoGônes, RPGERS, Rôle N Troll, etc…
SFU: Pour qui est fait Cthulhu No Kami et pourquoi le leur conseillerez-vous ?
AH: Il est fait pour tous les âges, dès l’adolescence. Comportant des tonalités différentes dans chaque ère, on peut se retrouver dans notre jeu.
RH: Il est fait pour les passionnés du Japon, du Mythe de Lovecraft, ceux qui aime Call of Cthulhu ou CO. Chaque setting offre une expérience différente donc chacun pourra trouver une période qui lui convient.
SFU: On vous imagine rôliste, mais à quels JdR jouez-vous et à quelle fréquence ? Quels sont vos univers de JdR ou autres préférés ?
AH: Les JdR que je préfère sont Vampire : l'Age des Ténèbres Edition 20ème anniversaire, exterminateurs, Kult 3ème édition, call of Cthulhu, Maléfices 3ème édition mais j'aime tester tout type de jeu de rôle. Il fut un temps ou on jouait très régulièrement 3 fois semaines mais avec l’arrivée de notre fils on a réduit la fréquence.
RH: On recommence à jouer un peu plus souvent. Moi en ce qui me concerne : L'Appel de Cthulhu 7ème édition, Tales from the loop, 7e mer, Kult 3ème édition, Star Wars,...
SFU: Travaillez-vous sur d'autres projets avec le même éditeur ou pas ?
AH: Chut….N’est pas mort ce qui a jamais ne dort.
RH: Il nous plait de rêver à de nombreux projets qu’on aimerait voir concrétiser. Wait and See !
SFU: Merci à vous deux pour cette belle longue nippone interview.
Publié le lundi 14 octobre 2019 à 19h00
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