Critique Venom : The Last Dance #3 [2024]

Avis critique rédigé par Bastien L. le vendredi 8 novembre 2024 à 17h00

Avant l'ombre et le silence

Annoncé comme l'épisode final des aventures de Venom porté par Tom Hardy, on s'attendait à une sorte d'apothéose alors qu'il s'agit plus d'un pétard mouillé...

Sans avoir passionné outre-mesure la critique et sans se hisser sur des sommets incroyables du box-office, la trilogie initiée par Venom (2018) a réussi à faire sa place dans le marché concurrentiel des super-héros au cinéma en étant même la figure de proue du Sony's Spider-Man Universe (comprenant aussi Morbius et Madame Web en attendant Kraven prévu pour décembre). Après un second épisode, Venom : Let There Be Carnage (2021), un troisième et apparemment dernier opus fut rapidement mis en chantier. La production du film se fit en interne puisque Tom Hardy garda le rôle principal en même temps qu'il est producteur et scénariste aux côtés de Kelly Marcel. Cette dernière était déjà scénariste des deux premiers opus (après s'être fait connaître au début des années 2010 avec le scénario de Dans l'ombre de Mary) et se voit ici offrir le poste de réalisatrice effectuant ainsi ses débuts derrière la caméra tout en étant productrice. Des producteurs qui comprennent aussi des noms importants tels que Avi Arad, Amy Pascal et Matt Tolmach. Le tout chapeauté et distribué par Sony via sa filiale Columbia Pictures. Le tournage eut lieu entre l'Espagne et les Etats-Unis entre la fin 2023 et le début 2024 (avec une pause durant la grève des scénaristes et acteurs). Doté d'un budget de 120 millions de dollars, le film sort dans le monde à l'automne 2024 ayant rapporté 200 millions de plus que sa mise au moment où sont écrites ces lignes. Et apparemment, la porte n'est pas complètement fermée à un retour du personnage. Hollywood reste Hollywood.

Venom : The Last Dance se déroule peu de temps après les événements du second opus alors que Eddie Brock (Tom Hardy) est en cavale au Mexique toujours lié au symbiote Venom (aussi doublé par Tom Hardy) et recherché par les autorités américaines. Malheureusement, cette alliance chaotique l'empêche de rester discret et attire l'attention de l'armée américaine notamment du commandant Rex Strickland (Chiwetel Ejiofor) chargé d'arrêter et capturer les symbiotes afin de les livrer à une centre de recherche secret situé sous la fameuse zone 51 et dirigée par la scientifique Teddy Palmer (Juno Temple). Venom a aussi d'autres ennemis puisqu'aux confins de l'espace, le créateur des symbiotes Knull (Andy Serkis) envoie ses terribles Xenophages à la poursuite de nos héros car ils possèdent génétiquement le Codex capable de le délivrer de sa prison. Venom comprend rapidement qu'il est poursuivi par des entités capables d'apporter la fin du monde et qui peuvent le repérer quand il prend complètement possession de Eddie. Ils vont devoir fuir de la manière la plus discrète possible quand bien même cela ne pourra être une solution à long terme. Ils vont néanmoins pouvoir compter sur des alliés que cela soit les autres symbiotes ou une famille de baba cool menée par Martin Moon (Rhys Ifans) en road trip pour voir la zone 51.

Pour qui a déjà vu les deux premiers opus, Venom : The Last Dance s'avère sans surprise autant dans ses qualités que ses défauts qui prennent malheureusement bien plus d'ampleur. Le film a une nouvelle fois le cul entre deux chaises n'arrivant jamais à choisir entre un aspect comédie/cartoon assumé et une ambiance plus sombre voire dramatique. Les cinq premières minutes du film sont assez douloureuses avec cette introduction poussive du personnage de Knull et des Xenophages tandis que les indices concernant un crossover avec le MCU vus dans le second opus sont balayés d'un revers de main... Le film va ensuite enchaîne les pitreries autour de la fuite de Venom et la découverte de la menace alien par le centre de recherche dans une ambiance bien plus sérieuse limite horrifique sans pour autant franchir le pas. Deux approches dont l'alternance ne fonctionne jamais car trop incompatibles. L'aspect comédie du métrage est décevant quand bien même le film tente de nous faire rire de différents moyens entre les saillies de Venom, des dialogues voulus percutants ou des situations absurdes. Pire, le film s'avère par moments gênants notamment lors d'une scène de danse qu'on aurait aimé ne pas voir. De plus, on sent que les scénaristes aurait voulu rendre Venom politiquement plus incorrect mais sans pour autant l'assumer complètement. De plus, je dois avouer ne pas connaître les comics mettant directement en scène Eddie Brock/Venom mais ce que je vois à l'écran est assez loin de ce que je m'en imagine. Venom : The Last Dance fait partie de ces films de super-héros récents qui s’échine à faire du personnage principal une sorte de bouffon, et c'est un peu triste tant cela ne fonctionne pas.

Néanmoins, le film n'est jamais aussi bon que quand il se prend enfin au sérieux ou qu'il nous plonge dans l'action. Maladroitement, il tente de développer quelques thèmes comme les relations entre les symbiotes et les Terriens où les premiers peuvent être interprétés comme des réfugiés tentant de survivre et pouvant s'avérer une aide contre un ennemi commun. De même, la relation entre Eddie et Venom se fait un peu plus mélancolique au moment d'analyser ce qu'ils ont réussi à s'apporter. Tout en étant lucide sur la vie qu'aurait pu mener Eddie sans son symbiote. Ensuite, la traque des Xenophages est assez prenante dans une structure classique d'aliens se battant sur terre avec les humains au milieu. Tous les passages dans la zone de recherche offrent une ambiance assez particulière et Knull semble un ennemi que l'on souhaite découvrir. Malheureusement, cela n'aboutit pas toujours à quelque chose de satisfaisant avec toujours cette sale manie des films de super-héros de trop vouloir nous vendre une potentielle suite. Le dernier tiers du film est néanmoins le plus satisfaisant quand symbiotes et Xénophages se livrent bataille permettant d'avoir notre quotas de scènes d'action dignes d'un bon blockbuster. De part leur DA, leur aspect meurtrier et leur régénération à la limite du gore, les Xénophages sont des créatures intéressantes qui sont ici bien exploitées. Encore une fois, dommage que ces qualités soit ensevelis sous des tonnes d'humour vraiment dispensable.

Comme depuis le début de la trilogie, on ne peut que souligner la qualité des effets spéciaux réalisés par ILM (entre autres) pour donner vie aux symbiotes avec leur pouvoir et leur aspect gluant. Les Xénophages bénéficient du même soin notamment en ce qui concerne leur animation très réussie. Certes le film propose par moments des bouillies de CGI (notamment la scène d'introduction) mais des CGI de qualité... Kelly Marcel devient donc pour la première fois réalisatrice avec ce film démontrant surtout sa capacité à être une yes-woman capable de diriger un métrage d'une telle ampleur. Néanmoins, on ne peut que remarquer que sa mise en scène très convenue, mais pas honteuse, manque cruellement d'efficacité que cela soit dans l'humour et dans les scènes d'action. Venom : The Last Dance est dans le ventre mou des blockbusters à ce niveau. Quant à Tom Hardy (Inception, Venom...), il offre un jeu assez routinier qui montre parfois le talent même si on est loin de ce qu'il est capable de proposer. Au moins, il maîtrise ses personnages et on sent qu'il aime les interpréter. Parmi les nouveaux venus, Juno Temple (The Dark Knight Rises, J'ai tué pour elle...) est assez convaincante en scientifique empathique envers les symbiotes tandis que Chiwetel Ejiofor (12 years en slave, Seul sur Mars...) nous offre avec efficacité le couplet classique du militaire implacable. Le reste du casting est au diapason à savoir un jeu efficace qui aura du mal à se distinguer ce qui n'est pas étonnant avec un tel film. Seul Rhys Ifans (Coup de foudre à Nothing Hill, The Amazing Spider-Man...) réussit à tirer son épingle du jeu réussissant à enfin nous faire rire...


On vous le conseille si vous aimez Venom, Venom : Let There Be Carnage, Blue Beetle...

La conclusion de à propos du Film : Venom : The Last Dance #3 [2024]

Auteur Bastien L.
45

Venom : The Last Dance est le chapitre le plus faible d'une trilogie initiée en 2018. Un film qui ne réussit jamais à trouver le ton juste et dont l'aspect comédie ne fonctionne pas étant même parfois ridicule. Le personnage principal paye le prix de ces hésitations s'avérant de moins en moins charismatique. La réalisation ne pourra malheureusement pas relever le niveau. Néanmoins, le film réussit à convaincre par moments quand il se prend au sérieux et qu'il dépeint une guerre alien avec des effets spéciaux de qualité. De même, le casting est assez attachant.

On a aimé

  • Les scènes d'action
  • Les effets spéciaux
  • Quand le film se prend enfin au sérieux

On a moins bien aimé

  • L'humour pouvant être parfois gênant
  • Un scénario ne sachant jamais quel ton adopter
  • La réalisation

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