Critique Space Hulk [2009]

Avis critique rédigé par Benoît F. le vendredi 3 décembre 2010 à 07h16

BLIPS, BLIPS...

C’est en 2009 que le célèbre éditeur britannique Games Workshop décida de déterrer l’une de ses plus célèbres productions ludiques : Space Hulk. Cette réédition fut perçue comme un véritable événement, le retour d’un mythe. Vingt années et trois éditions plus tard, le public demeure fidèle à ce jeu, pur produit de l’école anglo-saxonne ayant marqué de son poing d'acier plusieurs générations de joueurs.

Vingt ans après...

DANS L’ESPACE TOUT EST TRES TRES NOIR…

L’univers abordé dans Space Hulk trouve ses racines dans celui de Warhammer 40000. Ce jeu de figurines est encore aujourd’hui l’un des deux grands symboles de la marque, avec son pendant médiéval-fantastique qu’est Warhammer.
Lorsque la première édition de Space Hulk vit le jour, celle-ci fut considérée comme un jeu dérivé de l’univers de Warhammer 40000, une sorte de « spin off » en somme.
L’action se situe en l’an 40000 de notre ère. L’humanité est menacée par de nombreuses races extraterrestres et ne tient que grâce à la puissance psychique de son empereur immortel. L’Imperium de l’Humanité résiste, colonise, éradique, tout cela par le biais de son bras armé qu’est le corps des Space Marines.
Les Marines Terminator sont l’une des branches de ce corps d’armée : l’élite de l’élite ! Leur mission principale est consacrée au nettoyage des Space Hulk. Ces immenses épaves de vaisseaux intersidéraux servent de moyens de locomotion à ces viles créatures que sont les Genestealers. Une troupe de Marines luttant vaillamment contre une race de prédateurs extraterrestres, le tout dans l’espace, là où personne ne vous entendra crier… çà ne vous rappelle rien ?


UN VERITABLE ARSENAL

En deux décennies, le monde de Warhammer 40000 a grandement évolué, en particulier d’un point de vue esthétique. La nouvelle boîte présente des teintes plus sombres en totale adéquation avec l’univers peu réjouissant de l’Imperium. Fini les couleurs « New Age », place au « Dark Gothic ».
A l’ouverture de la bête, on se rend compte que Games Workshop ne déroge pas à sa réputation d’éditeur de boîtes bien remplies. Le matériel est pléthorique et d’une qualité visuelle tout bonnement époustouflante. Les sections du plateau de jeu, superbement illustrées, fourmillent de détails et se payent le luxe de comporter quelques petits effets en relief.

Le reste du matériel est du même acabit et l’ensemble procure une envie de jouer immédiate. Le tableau de contrôle ajouté à cette édition permet de mettre à jour différents paramètres en cours de partie rendant ainsi la lecture du jeu plus aisée.

Le tableau de contrôle

Cette nouvelle mouture concentre en elle le jeu de base de la première édition ainsi que les principaux éléments de ses deux extensions : Deathwing et Genestealer.
Venons-en aux figurines. Avec cette édition, on ressent toute l’expérience accumulée par Games Workshop depuis sa création : sculpture remarquable, postures dynamiques et variées tant pour les douze Marines Terminator que pour les vingt-deux Genestealers. La figurine représentant un Space Marine gisant sur un trône est du plus bel effet, tout comme le Genestealer Alpha qui, de par sa taille et son air menaçant, générera des sueurs froides à l’ennemi dès son apparition sur le plateau de jeu. Notons également le soin esthétique apporté aux socles des Genestealers, eux aussi formidablement mis en valeur.

Cette édition se distingue des autres par son souci du détail renforçant par la même l’immersion des joueurs. Les figurines sont présentées non peintes laissant ainsi le choix à l’acquéreur de customiser ses troupes selon ses désirs grâce à la gamme de peintures proposée par Games Workshop : un moyen pratique de s’assurer la fidélité du client. Au final, Space Hulk propose un matériel conséquent mais nécessitant une préparation préalable débutant par le détachage délicat des figurines de leurs plaques originelles.
Concernant les livrets de règles et de missions, ceux-ci sont parfaitement rédigés avec schémas et exemples à l’appui. La fin du livret de missions est consacrée à la description de l’univers de Warhammer 40000 tout en se focalisant progressivement sur le contexte et les protagonistes du jeu. L’ensemble est donc agréable à lire, en français dans le texte et soutenu par des illustrations évoquant de manière magistrale la noirceur de cet univers.

Band of brothers

IN THE NAVY !

Space Hulk est un jeu d’affrontement tactique dans lequel deux camps s’opposent : les braves Marines Terminator contre les méchants (pas beaux) Genestealers. Le jeu est donc conçu pour deux joueurs, ni plus, ni moins.
En début de partie, les deux adversaires choisissent un scénario parmi les douze proposés. Celui-ci définira l’objectif de la mission, les règles spéciales éventuelles, les forces en présence ainsi que le placement initial de celles-ci au sein d’un dédale de couloirs et de pièces déterminé par le scénario.

Ouvre moi la porte toi qui a la clef...

Une partie comporte un certain nombre de tours, alternant ceux du Space Marine et ceux du Genestealer. Chaque tour est divisé en phases de la manière suivante :

Tour des Space Marines
- Phase de commandement : le joueur Space Marine détermine son pool de points de commandement pour le tour en piochant l’un des pions adéquats au hasard. L’information est évidemment cachée au joueur Genestealer. Ce dernier retourne le sablier.
- Phase d’action : les Space Marines vont être activés les uns après les autres sachant que chaque figurine possède 4 points d’action. Grâce à ces derniers, il est possible d’accomplir les manœuvres suivantes : se déplacer ; pivoter ; tirer ou réparer son arme ; combattre au corps à corps ; ouvrir ou fermer une porte ; se mettre en état d’alerte. De plus, les points de commandement peuvent palier au manque de points d’action en étant utilisés de la même façon. Le joueur Space Marines doit accomplir toutes les actions de ses combattants dans le temps imparti sous le regard attendri du joueur Genestealer, surveillant avidement l’écoulement du sablier.

Tour des Genestealers
- Phase de renforts : le joueur Genestealer détermine le nombre de jetons Blips qu’il reçoit en renfort puis les place face cachée au niveau de l’une des entrées autorisées. Ces jetons ne seront dévoilés que lorsqu’un Space Marine aura une ligne de vue sur l’un d’entre eux.

Les jetons Blips recto et verso

- Phase d’action des Genestealers : les figurines et les pions Blips sont activés. Ils vont pouvoir accomplir des manœuvres similaires à celles des Space Marines grâce à leurs six points d’action, hormis le tir et la mise en état d’alerte.

Les combats, à distance et au corps à corps, se résolvent très simplement à l’aide de dés à six faces. Concernant les tirs, leur efficacité est définie en fonction de l’arme utilisée et de l’attitude du Space Marine (en état d’alerte ou non). Pour le corps à corps, l’armement et les capacités spéciales des protagonistes (pouvoirs psychiques) sont pris en compte afin de déterminer l’issue du combat.
La partie s’achève dès que l’un des deux camps l’emporte : les Space Marines doivent accomplir leurs objectifs de mission ; a contrario, les Genestealers doivent les en empêcher.

Mais que fait ce bon vieux Chuck Norris?

SPACE HULK, C’EST PAS LES VACANCES A LA FERME !

Quel bonheur de retrouver ce vénérable ancien du monde ludique ! Particulièrement novateur à l’époque, le jeu de l’éditeur britannique n’a pas pris une ride grâce à la remise aux goûts du jour de son design. L’ambiance immersive est toujours là imposant Space Hulk comme une référence en la matière : la pression est constante sur le joueur Space Marine et le système de « blips » est d’une ingéniosité à faire froid dans le dos. Ces pions Genestealer avançant face cachée distillent un stress permanent chez l’adversaire qui doit organiser ses troupes en temps limité et dans un climat d’incertitude. L’ambiance du film Aliens est parfaitement rendue à tel point qu’on pourrait se demander si Games Workshop n’a pas utilisé l’univers de Warhammer 40000 à défaut d’obtenir la licence du film de James Cameron.
En ce qui concerne les mécanismes de jeu, peu d’améliorations par rapport aux deux éditions précédentes. Pourquoi changer un système qui a fait ses preuves ? L’aspect dissymétrique du jeu est toujours bel et bien présent : le rôle du Space Marine est soumis à de nombreuses contraintes telles que la gestion du temps et de son pool de points d’action ; de l’autre côté, le joueur Genestealer devra bluffer et maintenir une pression constante sur l’adversaire tout en ayant beaucoup moins de possibilités tactiques que celui-ci. Deux façons de jouer radicalement différentes.

Le renouvellement des parties est assuré par l’alternance des rôles, la variété des missions proposées et la possibilité de concocter ses propres scénarios tout en préservant l’équilibre des forces. D’un autre côté, il faudra compter une moyenne de 90 minutes pas mission, l’aspect tactique et calculatoire ne rallongeant aucunement la durée des parties : le tour du joueur Space Marine se fait en temps limité et la gestion des Genestealers est réduite à sa plus simple expression.

D’autre part, Space Hulk repose sur un background particulièrement développé que sauront s’approprier non seulement les fans de jeux de figurines mais aussi les joueurs de jeu de plateau refusant le communautarisme ludique, et par extension les joueurs de jeu de rôle curieux et amateurs d’univers originaux désormais connus grâce aux jeux de rôle ayant pour cadre l’Impérium à savoir Dark Heresy, Rogue Trader et le futur Deathwatch. Tout cela pour souligner la richesse de l’univers créé par Games Workshop, inspirant de nombreux jeux et sous des formats très différents pour un succès toujours au rendez-vous.

La conclusion de à propos du Jeu de société : Space Hulk [2009]

Auteur Benoît F.
95

L’année 2009 fut riche en jeux de ce type. Claustrophobia et la réédition de Space Hulk marquèrent le retour en force des jeux de combat tactique soutenus par un matériel des plus somptueux. Quelle félicité pour les amateurs du genre ! Cette nouvelle mouture de Space Hulk inspira également l’éditeur américain Fantasy Flight Games qui proposa une version au format jeu de cartes à savoir Space Hulk : Death Angel. Cependant, il est dommage que Games Workshop n’ait proposé qu’un tirage réduit de ce jeu mythique qui, à l’heure d’aujourd’hui, est difficilement trouvable en boutique tout en faisant l’objet de transactions onéreuses sur de fameux sites de vente aux enchères.

On a aimé

  • Le matériel
  • L’immersion dans le thème
  • Deux camps : deux façons de jouer
  • L’ambiance s’inspirant de Aliens
  • Une durée de vie conséquente

On a moins bien aimé

  • une édition très (trop) limitée

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