Critique Les Ombres de l'empire [2006]

Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 15 octobre 2006 à 10h12

1996 : le soleil brille noir!

Nous sommes en 1996, en mai pour être plus précis. L’invasion Star Wars s’apprête à débarquer. L’édition spéciale de George Lucas n’est pas encore sortie, les produits estampillés Star Wars recommencent à peine à refaire surface, et encore essentiellement pour les Américains. À partir de cette date, il va sortir une immense opération marketing, du jamais vu pour un produit tiré à la base d’un film ! Un roman, un comics, des jeux vidéo, des jouets et même une bande originale ‘Shadow of the Empire’. La totale excepté le film.


Ce qui fut exceptionnel, s’était de voir tous ces produits se compléter. Ainsi, rien ne se répété réellement. Tous les petits éléments du puzzle formaient un tout. À ce titre, le comics : ‘Shadow of the Empire’ - celui que j’ai dans les mains actuellement - se suffisait à lui-même, mais il prend réellement qu’une véritable ampleur en se superposant au roman du même nom. ‘Les Ombres’ se déroule entre ‘l’Empire contre attaque’ et le ‘Retour du Jedi’. Dans cette histoire s’introduit le Soleil noir, le plus gros syndicat du crime de toute la galaxie. Dark Vador cherche à retrouver Luke qui lui-même recherche Boba-Fett. Dark Vador n’est cependant pas le seul à traquer Skywalker, puisque le Soleil noir, dirigé par le prince Xizor, tente, lui aussi, de détecter le jeune Jedi afin de faire baisser Vador dans les grâces de l’empereur Palpatine.
C’est l’écrivain Steve Perry qui avait pour charge de déterminer le filon général et la direction que devait prendre chaque partie concernée. Le scénario est de John Wagner, mais il fallait une tête pour gérer l’ensemble, pour garder une cohérence et à ce titre ce fut Perry, qui indiqua, le ton de l’intrique a Wagner. D’un avis personnel, le comics des ombres de l’Empire se suit sans trop de difficulté, mais semble assez fade pour ceux qui n’auront pas lu le livre avant. Par contre, si vous vous êtes jeté sur l’œuvre Steve Perry et que vous enchaînez avec le scénario de ce comics, tout prend de suite de l’ampleur et ouvre une nouvelle dimension. Le Livre apportant la psychologie et le gros de la trame ; le comics, lui apportant la dimension action et le point de vue sur le parcourt de Fett.

Côté dessin ça se complique : le dessinateur principal est Kilian Plunkett. Il a déjà travaillé sur des gros titres, comme : ‘Spider-Man’, ou encore ‘Superman Red Son’. Mais sur ce coup, il se fait aider par John Nadeau (problème de délais ?). Il est difficile de distinguer le travail de l’un par rapport à l’autre, l’ensemble étant de qualité homogène. Enfin qualité est un grand mot. J’aurais tendance à quelque peu réserver mon jugement, même si l’ensemble tient la route, il n’est pas rare de rencontrer des cases avec des personnages disproportionnés ou des décors parfois fades. L’encrage de P. Craig Russell laisse entendre une certaine fidélité au trait du dessinateur et les couleurs de Gary Porter bien que trop informatisé demeurent agréables à l’œil.
À noter que les couvertures sont signées Hugh Fleming et qu’elles sont simplement magnifiques !!

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Les Ombres de l'empire [2006]

Auteur Richard B.
80

La bande dessinée les ‘ombres de l’empire’ est un cas particulier, et ne peut se juger seul. D'un côté, il y a bien certaines faiblesses graphiques ou un manque de profondeur, mais de l’autre, il apporte une telle dimension au livre que les deux ouvrages auraient du mal à être vraiment dissociés. Bien que l’un peut se lire sans l’autre. Pour profiter des ‘ombres de l’empire’ et vraiment comprendre pourquoi cette œuvre est unique, je ne peux que vous conseiller que d’acquérir à la fois ce titre et son roman.

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