Critique The Dark Knight Returns #1 [1987]
Avis critique rédigé par Nicolas W. le dimanche 7 novembre 2010 à 23h45
Quand Batman a tout changé !
Edition critiquée : Absolute Dark Knight
"Une dépêche vient de tomber... Une créature semblable à une chauve-souris géante a été aperçue dans le sud de Gotham. Elle aurait attaqué et grièvement blessé trois cambrioleurs qui sévissaient dans le quartier. Et si ça voulait dire que..."
Gotham. Ses tours. Ses nuits sans étoiles. Ses criminels... Mais les choses ont changé. Dans son manoir, Bruce Wayne a vieilli. Terriblement vieilli. Batman n'est plus, cela va faire dix ans qu'il a prit sa retraite. Ses vieux ennemis, le Joker, Pile-ou-Face, sont internés à l'asile d'Arkham. Ses amis eux aussi ont subi les outrages du temps : Selina Kite n'est plus Catwoman et le commissaire Gordon doit très bientôt prendre sa retraite. Mais avant cela, il doit affronter le gang des mutants, un rassemblement de jeunes mené par un leader belliqueux et brutal. Dans le même temps, Harvey Dent ressuscite par l'aide d'un psychiatre et d'un chirurgien plastique qui lui redonne un visage, un vrai, un seul. Et dans la ville de Gotham, dans la nuit, Bruce Wayne ne cesse de revenir sur le lieu où Batman est né. Il repense à la mort de ses parents ainsi qu'à la vague de crimes qui s'est abattue sur sa ville. Bruce n'est plus lui-même depuis la retraite de son alter-ego héroïque. Et si le Batman faisait son retour ?
Nous sommes en 1986. Le petit monde du comics américain fait pâle figure. Les super-héros n'ont plus le succès d'antan. Cette situation s'apprête à changer du tout au tout. D'abord grâce à un anglais génial et encore peu connu, Alan Moore. Avec son Watchmen, il malmène le mythe du super-héros et révolutionne l'univers du comics. Mais c'est cette même année qu'un autre génie choisit de remuer les lecteurs américains. Il s'appelle Frank Miller. Auteur de Ronin ou du renouveau de Daredevil, il s'attaque à une autre légende : Batman. A la fois dessinateur et scénariste, il accouche d'un électrochoc. Immensément noir, déconstruisant le mythe du justicier, The Dark Knight Returns achève de retourner l'univers du comics. Après lui, rien n'a plus été pareil. Retour sur un chef-d'œuvre total.
Tout commence par la vision d'un Bruce Wayne usé par l'âge. Pour déconstruire l'image du justicier de Gotham, Frank Miller place son récit dans la retraite du Batman. On assiste ainsi à un étrange spectacle en voyant un héros diminué et perclus de tous les maux de la sénescence. En outre, on redécouvre d'autres personnages tels que Gordon, Selina Kite ou encore Harvey Dent. Tout a changé, rien n'est plus pareil. C'est cette première chose qui surprend quand on aborde le comics, cette volonté affirmée dès le départ par l'auteur de rebâtir le mythe pierre par pierre. Pourtant, Miller n'a pas prévu simplement de déplacer l'univers dans le temps, il veut aussi changer totalement l'image du Batman. Pour cela, il écrit quatre tomes consacrés chacun à un arc scénaristique en particulier : Harvey Dent, le gang des mutants, le Joker et enfin Superman. Comme pour toute mécanique d'horlogerie, chaque acte a son but propre, ses points marquants et ses interrogations. Non content de cela, Miller appuie l'entièreté de son récit sur des fils rouges aussi essentiels qu'incroyablement forts.
"Je me fonds dans l'ombre, forçant le voyou à s'approcher. Il est aussi discret qu'un semi-remorque. A partir de cette position, j'ai sept parades possibles. Trois le désarment avec un contact minimal. Trois le tuent. La dernière...fait mal."
Le premier de ces fils rouges, c'est bien évidemment la nature du Batman lui-même. Frank Miller dévoile avec cette version vieillie du justicier un héros devenu amer et de plus en plus extrémiste. Il choisit de faire mal, de ne plus prendre de précautions pour épargner les criminels qu'il pourchasse. De ce fait, The Dark Knight Returns est un récit extrêmement violent, à l'image de son principal acteur. Pourtant, loin de se contenter de cette vision simpliste, Frank Miller approfondit son propos. D'abord par l'histoire avec Harvey Dent. A l'instar de Pile-ou-Face, les changements superficiels n'ont pas réussi à effacer la véritable nature du Batman. Que ce soit la chirurgie pour l'un ou les années pour l'autre, ils restent toujours au fond d'eux ces monstres inadaptés à la vie ordinaire. L'un verse dans le crime, l'autre emploie sa violence pour combattre le mal. Cette brutalité pourtant n'est qu'un reflet. Celui d'un monde où elle s'est banalisée. L'épisode avec le gang des mutants le prouve. La violence a tout envahi et sert d'exutoire à la jeunesse en mal de repères, d'icônes. Batman apparait comme une alternative au chef des mutants, mais au risque de tomber dans un extrémisme et un endoctrinement des jeunes des plus glauques. Le fascisme n'est jamais loin. Le paradoxe ne fait que s'accentuer quand on revient sur le Batman lui-même. Au fur et à mesure, il se fait plus noir et plus désespéré. Il ne trouve plus d'autre plaisir de vivre que de se battre. Sa sortie de retraite le fait revivre. Le milliardaire a besoin du Batman comme Gotham a besoin de son sombre héros. Car sa croisade contre le mal, son obsessif combat contre les criminels a besoin d'être assouvi d'une façon ou d'une autre. Au fond, Bruce Wayne ne pense qu'à lui et qu'à ce qui a construit son univers depuis la mort de ses parents, et qui s'est encore renforcé avec la mort de Jason Todd, le second Robin. Pour Miller, Batman se résume en plusieurs mots : ambigu, violent, égoïste, ténébreux et extrémiste.
L'autre point essentiel de The Dark Knight Returns, c'est la place prépondérante des médias. Tout au long du récit, une très large part de la narration passe par le journal télévisé. Cela n'a bien entendu rien d'innocent. Déjà en 1986, Frank Miller attaque virulemment la télévision. Il l'emploie ici dans deux buts principaux : offrir une vision de la réaction de la société vis-à-vis de Batman et détruire ce média infiniment nuisible. Ainsi, on voit s'opposer différents protagonistes sur l'écran autour du comportement à adopter par rapport au retour du chevalier noir. On sent plus que jamais le clivage dans la population du fait des agissements radicaux de Batman. Mais c'est aussi cette constante intervention des médias qui fausse l'image du héros et conduit à sa marginalisation et donc son recours aux méthodes extrêmes ainsi qu'aux affrontements avec la police. Mal employée comme elle l'est, la télévision devient peut-être le plus dangereux ennemi de l'homme. La démonstration de Miller s'avère aussi terrifiante que visionnaire. Terriblement visionnaire. Il en profite également pour étriller ce courant d'analyse psychiatrique absurde (on comprendra mieux le rôle du psychiatre en lisant la belle préface de cette édition) et fustiger ceux qui trouvent des excuses envers les monstres de la société. Virulent discours mais discours juste et qui ne cessera de se justifier au fur et à mesure des pages.
Avec les deux dernières parties, on appuie encore un peu sur l'aspect politique de l'œuvre de Miller. En véritable brûlot politique, The Dark Knight Returns expose des dirigeants lâches et qui font faire le sale boulot par les autres. Aucun ne se risque à prendre position sur l'affaire du Batman jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun danger à le faire. On voit dans cette œuvre un président américain imbécile et belliciste, fort de son pouvoir mais pauvre d'esprit. Miller fustige l'Amérique et ne cède pas à la mode du politiquement correct. S'il positionne deux femmes dans l'intrigue, c'est pour mieux les discréditer. Le nouveau commissaire n'est qu'un pion et la nouvelle incarnation de Robin n'est qu'une jeune écervelée groupie de Batman. La société fait passer la femme pour émancipée alors qu'au final les hommes ne le font que croire. Elles se sont laissé piéger et s'en retrouvent toujours aussi inutiles. C'est aussi les jeunes, malléables et imbéciles qui sont décriés par leur propension à se faire embobiner par le premier venu. Seul possibilité, canaliser leur violence dans un but meilleur... avec les risques de l'extrémisme non loin. Toute l'œuvre de Frank Miller joue sur le fil.
"Tu te rappelles pourquoi tu as pris ta retraite, Bruce ? Non... Il n'y a qu'à te regarder... Tu le referais... et tel un assassin, tu dissimulerais à nouveau ton crime. Rien ne compte pour toi hormis ta guerre sainte."
Pour achever de façon éclatante son récit, il manque encore deux choses à l'américain. D'abord, il ne pouvait pas parler de l'homme chauve-souris sans lui faire affronter son pire ennemi, le Joker. Depuis la retraite du Batman, le clown est confiné à l'asile. Et lorsque son adversaire refait surface, il reprend vie. Car le Joker n'est plus rien sans sa Némésis. Il mettra le justicier à rude épreuve et le confrontera durement à l'extrême limite qui les sépare, le meurtre. Le Joker, à l'image de son ennemi, devient de plus en plus violent et destructeur. Dans son sillage ne reste que la mort, Batman doit se résoudre à l'impensable. Poussant son héros dans ses derniers retranchements, Miller s'oriente dans une dernière voie capitale après cette confrontation.
Si The Dark Knight Returns s'est taillé une si grande réputation, c'est aussi pour le plus célèbre affrontement des comics américains qui oppose Batman à... Superman. Ce dernier, au contraire de Bruce, n'a pas vieilli et se trouve en pleine possession de ses moyens. Pourtant, Miller nous présente ce héros de l'âge d'or comme un outil du gouvernement, un toutou du président. On comprend rapidement que pour continuer leur exercice, les héros ont dû se soumettre aux autorités ou prendre leur retraite (une idée reprise bien plus tard pour le fameux Civil War). Superman s'affiche comme un play-boy obéissant docilement. Quand Batman menace l'équilibre de la nation, c'est naturellement Superman qu'on envoie. Avec l'aide de Green Arrow, Batman s'y oppose... et va mettre au héros de Metropolis la plus cuisante des corrections. Miller porte sa destruction du mythe jusqu'à ce moment précis où l'homme bat le super-héros, où Batman a ses mains autour de la gorge de Superman. Après cette confrontation épique, rien dans l'univers du comics américain ne sera plus jamais pareil.
Dernier élément, et non des moindres, le dessin. Non content de livrer un récit d'une densité proprement incroyable, Frank Miller le met en images. Son trait dur et sombre, plein de violence et de noirceur, permet d'approfondir l'impact de l'œuvre sur le lecteur. Il faut dire que Klaus Janson encre cette histoire avec un immense talent qui fera d'ailleurs défaut à sa suite, The Dark Knight Strikes Again. Certaines des planches présentes dans le comics s'avèrent d'une beauté véritablement incroyable, on pense notamment à cette scène où le Batman tient dans ses bras un corps dans un drapeau américain, comme un hymne funéraire à une Amérique que Miller rejette. Non, vraiment rien n'entache ce récit.
"Et tu parles, Clark. Encore et encore... Tu as toujours su exactement quoi dire. "Oui"... Tu dis toujours Oui... A quiconque porte un insigne ou un drapeau... Pas bon, ça... Il est temps que tu apprennes ce que c'est... d'être un homme."
Remerciement à Amandine V. pour la relecture.
La conclusion de Nicolas W. à propos de la Bande Dessinée : The Dark Knight Returns #1 [1987]
Œuvre fondamentale non seulement du Batman mais du comics dans son ensemble, The Dark Knight Returns envoie Frank Miller au firmament. Extrêmement dense et intelligente, transfigurant totalement la figure du justicier et se jouant du politiquement correct, l'œuvre fait date. On pourrait encore écrire des pages sur ce chef-d'œuvre mais on le résumera par un mot : culte.
On a aimé
- Le dessin de Frank Miller
- La reconstruction de Batman
- Le remaniement du mythe superhéroïque
- Le brulôt politique
- L'affrontement Batman-Superman
On a moins bien aimé
- Euh...
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