Critique Trahison #1 [2006]

Avis critique rédigé par Richard B. le samedi 30 septembre 2006 à 11h43

L’empire écarlate revient !

Publié sur grand format et 3 volumes en 1998 chez Dark Horse France, L’empire écarlate revient chez Delcourt en intégrale de 160 pages format respecté. Second avantage par rapport à la première édition : sa suite, inédite en France, est dors et déjà annoncé pour octobre.
Mais qu’est-ce que l’empire écarlate me diriez-vous ? Les fans savent déjà de quoi je parle, je vais donc m’adresser plus à ceux qui ne connaissent pas encore bien l’univers de Star wars. L’empire écarlate est la traduction du Comics : Crimson Empire, dont le premier comics était paru en décembre 1997 aux états unis et le dernier en mai 1998. Au moment où se déroule l’action, l’alliance rebelle est devenue la nouvelle république et l’empire n’est plus qu’une ombre de son passé. Un homme nommé Carnor Jax essaie de remplacer l’empereur (ce n’est pas nouveau) et veut réinscrire l’empire dans sa grandeur. Carnor Jax a cependant la particularité d’être un ancien garde impérial de l’empereur Palpatine. Carnor Jax a peur d’un seul homme : Kir Cannos, lui aussi anciennement rattaché à cette même garde et seul à connaître le terrible secret de Jax.


Mike Richardson, créateur de Dark Horse comics et USA Comics, coécrit cette histoire avec Randy Stradley, éditeur actuel des titres Star Wars chez Dark Horse. Le résultat est brillant. Pourquoi me diriez-vous ? Parce que le héros de cette histoire est tout simplement un impérial qui se soucie que de lui-même. N’espérez pas voir la nouvelle république le voir changer d’avis, il se sert de celle-ci pour essayer de vaincre leur ennemi commun, mais hormis cela il reste un adversaire. Voir un héros aussi charismatique n’est pas courant, d’autant qu’ici aucun des héros des films ne feront leur apparition. Le récit est captivant et les enjeux apportent énormément à des gardes dont on ne connaissait pas vraiment la force étant donné qu’ils n’étaient qu’en arrière-plan dans le retour du Jedi.
Tout pourrait être dans le meilleur des mondes si le dessin avait été à la hauteur de l’histoire. Ce n’est pas le cas. Paul Gulacy ne m’emballe pas vraiment : déjà, ses visages possèdent de gros yeux et manquent souvent d’expressions. Mais surtout ses cases sont souvent statiques et du coup ne renvoient pas toujours le côté épique de l’histoire. Il n’est pas beaucoup aidé par P. Craig Rusell qui ancre de manière beaucoup trop épaisse. Seules les couleurs de Dave Stawart arrivent à apporter l’ambiance qu’il faut et en cela camouflent un peu les défauts. Heureusement le format respecté du comics à l’avantage par rapport à la précédente édition de rendre le dessin beaucoup plus regardable.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Trahison #1 [2006]

Auteur Richard B.
70

Un scénario palpitant pour un dessin assez décevant. L’empire écarlate demeure de toute façon un grand moment, de plus il a l’avantage de se retrouver pour la première fois en intégrale dans un format respecté.

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