Critique Chewbacca #3 [2007]

Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 25 février 2007 à 14h20

En mémoire à Chewie !

Quelle est la boule de poil la plus célèbre de la Galaxie ? Bien entendu : Chewbacca ! Alors, lorsque ce dernier se sacrifie pour sauver la progéniture de Han Solo, c’est des milliers de personnes qui pleurent sa mort.
C’est en 1999 qu’apparut la série de romans "le nouvel ordre Jedi", dont le fameux, "Vector Prime", écrit par R. A. Salvatore. C’est pour le lancement de ce roman, que fut annoncée à grand coup médiatique concernant la mort de l’un des héros. Pour l’an 2000, les éditions Dark Horse ont voulu rendre hommage au compagnon de Han Solo à travers 4 comics contant 10 histoires sur le légendaire Chewie !
Le fil conducteur des histoires est amené par C3-Po et R2D2. Les deux Droïds interrogent, un à un, les divers compagnons de route du Wookie. Il fallut attendre un long moment pour voir enfin traduite cette série de comics en France. Il vaut mieux tard que jamais, d’autant que cette édition fournie par Delcourt est de très grande qualité et propose l’intégralité des comics en un seul volume.
L’ensemble de ces histoires, elles sont signées par Darko Macan. Le scénariste est déjà un familier de l’univers de George Lucas, puisqu’il a déjà apposé sa signature sur "La Quête de Vador". La force de son intrigue n’est pas forcément d’apporter de grande révélation sur le Wookie, mais plutôt de montrer le compagnon qu’il était par rapport aux regards des autres. Nous découvrons ainsi une facette plus approfondie de chaque personnage à travers les aventures du Wookie.
Si le scénariste est le même pour tous les chapitres, les dessinateurs eux sont tous différents.
Chapitre 1 : Mallatobuck, une idylle de Wookie : Le dessin est de Brent Anderson, un graphiste qui a déjà fait ses preuves sur "Dieu crée, l'Homme détruit", ou encore "Rising Stars". Si dans cette histoire son dessin demeure assez efficace, on pourra toujours lui reprocher le manque de décors et le nombre impressionnant de plans serrés. Par contre, la mise en couleur de Nahan Eyring et l’encrage de Willie Blyberg apportent énormément et permettent un ensemble plutôt plaisant. Les effets de lumière de Nahan Eyring sont vraiment recherchés et impressionnants.
Chapitre 2 : Attichiruck, le chagrin d’un père : L’histoire et le dessin que j’aime le moins sur les 10 chapitres. Igor kordey a beau être une légende du comics, je n’aime pas sont trait qui à mon goût n’est pas asse finalisée et semble toujours trop épais. Il reste que les effets d’ombres et lumières sont intéressants et que Kordey se défend pas mal pour donner une impression de force physique à ses wookies.
Chapitre 3 : SSOH, le sort d’un esclave : C’est un familier de l’univers Star Wars qui illustre cette courte histoire puisqu’il s’agit de Jan Duursema (Clone Wars). Comme toujours, l’illustrateur possède un trait dynamique et imposant. Il n’y a pas beaucoup de places aux décors, mais peu importe, la mise en page est-elle, que l’on ne s’en soucie jamais. Les couleurs de Color Graphix sont banales, mais ressortent plutôt bien.
Chapitre 4 : Mala, Mala, une rencontre fortuite. Attention grande légende et grand talent pour illustrer cette histoire ! Dave Gibbons, est certainement une légende vivante, l’un des plus grands dessinateurs des années 80. On lui doit des œuvres telles que Judge Dredd ou encore les Watchmen. Voir ce grand nom associé à l’univers de Star wars est un grand plaisir. Si son dessin fait ouvertement penser à un style années 80, il n’en demeure pas moins percutant et propre. Un seul mot : respect !
Chapitre 5 : Turrdko, briser une tradition : L’honneur de la rencontre en Han et Chewie revient au dessinateur Dusty Abell. Un dessinateur qui possède un style honnête et qui a travaillé auparavant sur quelques séries issues de Batman. L’encrage de Jim Royal et la mise en couleur de Dave Nestelle sont vraiment agréables et mettent bien en valeur le dessin.


Chapitre 6 : Wedge, une anectode de pilote : John Nadeau, travail énormément sur les publications Dark Horse et encore plus sur diverses séries issues de Star wars. Cette histoire racontée par Wedge, paraît un peu "lourd", et j’ai trouvé que le dessin n’arrangeait pas grand-chose : John Nadeau a tendance à forcer un peu trop l’action. Sinon, le trait est conventionnel à l’égale de l’encrage de Jordi Ensign et des couleurs de Dan Jackson. Pas mauvais, mais oubliable.
Chapitre 7 : Lando, un pari : L’épopée la plus ridicule de toutes. Elle fera certainement rire quelques un, mais je n’ai vraiment pas adhéré, d’autant que je n’aime ni le dessin de Martin Egeland (assez statique, caricaturale et aux décors vides), ni les couleurs de Color Graphix qui semblent avoir été faites à la va-vite.
Chapitre 8 : Leia, peine, chagrin et culpabilité : À partir de ce chapitre, c’est place aux grandes émotions. Le travail de Killian Plunkett a beau être assez banal, le récit est tel, que l’on prend tout de même une sacrée claque émotionnelle. Le personnage de Leia est vraiment recherché. On ressent aisément la tristesse, comme la jalousie que celle-ci a pour Chewbacca. Comme Killian Plunkett joue énormément sur les expressions du visage, la psychologie fonctionne vraiment bien.
Chapitre 9 : Luke, le garçon que j’ai été : Une belle occasion de revivre le drame de "Vector Prime", et de ressentir un Luke se sentant impuissant par moment. Le dessin de Rafael Kayanan dégage une force psychoaffective inouïe et touche le lecteur. Les traits sont expressifs et les prises de vues variées. Un très grand moment !
Chapitre 10 : Han, une galaxie vide : Dusty Abell (Chapitre 5 : Turrdko, briser une tradition) revient pour clôturer cet hymne au compagnon de Han Solo, justement avec le personnage de Han Solo. Je le dis tout net : j’ai versé ma petite larme ! Familier à cette peluche depuis des lustres, les émotions de Han se transmettent à merveille et les chapitres se clôturent avec une émotion subtile et forte.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Chewbacca #3 [2007]

Auteur Richard B.
84

Si toutes les histoires ne sont pas homogènes, elles forment un ensemble qui permet de fonctionner assez pour arriver au point culminant de la conclusion, et dégager une véritable compassion. Un album qui n’apporte pas forcément à l’univers étendu, mais simplement un bel hommage à la peluche la plus populaire de la galaxie. Chewie tu va nous manquer !

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